L'Ecole de cinéma tchèque présente les travaux de ses étudiants

Ce jeudi commence la 24e édition du FAMUfest, un festival qui présente tous les films réalisés par les étudiants de l'Ecole de cinéma tchèque. L'événement se déroule au théâtre Archa à Prague.

Alice Tabery est une des organisatrices, elle est en troisième année de production à la FAMU. En dehors du prestige que peut rapporter le fait de remporter le prix d'une des catégories de la compétition, qu'est-ce que le FAMUfest permet aux étudiants d'obtenir ? Réponse d'Alice Tabery :

« Il y a une récompense sous forme financière. Par exemple, les étudiants vainqueurs gagnent du matériel, des pellicules de film données par la société Kodak pour pouvoir tourner. Mais je pense que le meilleur film a en général une possibilité d'être projeté dans une salle de cinéma. Ou si c'est un court métrage, d'être projeté avant un film qui est en distribution. Ou encore, si c'est un long métrage, il ne sera pas forcément distribué dans la distribution normale, mais projeté dans une salle d'art et d'essai. »

La récompense financière, vous savez combien cela représente à peu près ?

« Ça dépend des prix. Certains sont placés sous un patronage. Par exemple, le prix de la production est placé sous celui de l'association des producteurs. Là, il y a une récompense financière. Mais sinon pour les documentaires, les films de fiction, c'est plutôt une récompense sous forme de pellicules Kodak. »

C'est vous qui avez choisi les membres du jury principal, où il y a plusieurs personnalités. Qui sont-elles et pourquoi les avez-vous choisies ?

« Je voulais choisir un jury qui serait certes de République tchèque car il fallait que tous parlent tchèque, mais je voulais qu'il ait un horizon mondial. J'ai donc choisi Petr Kral comme président du jury, qui a vécu en exil en France autrefois. Après, j'avais choisi le chef opérateur Jozef Ort-Snep qui vit en France, mais il n'a pas pu venir et sera remplacé par Janko Duris, un Slovaque. Les autres sont Tereza Brdeckova, Radim Hladik, David Jarab, Maria Prochazkova, Josef Valusiak et Ivan Vojnar. »

A quoi s'intéressent les étudiants de la FAMU à l'heure actuelle ? Ce festival permet-il de montrer des tendances ?

« Je ne pense pas qu'il existe une tendance. Il y a beaucoup de films réalisés par les étudiants de la première année jusqu'à la dernière. Il y a toujours un thème qui est donné et qui est assez spécifique pendant les trois premières années. En ce qui concerne les films de fin d'étude, ce sont des films réalisés sans aucun thème donné, donc très spécifiques selon le réalisateur. »

Vous avez vu certains de ces films je suppose. Y en a-t-il que vous avez préférés ?

« Ceux que j'ai le plus aimés, c'était deux ou trois films d'animation qui sont surtout des films de fin d'études. Mais l'animation a un haut niveau même dans les deuxième et troisième années. Je pense qu'il y a aussi des documentaires intéressants. Par contre, côté films de fiction, il y a un peu de tout, des bons et des moins bons. Je pense que cette année, c'est surtout l'animation qui est à voir. »

Le FAMUfest, c'est jusqu'au 11 novembre. Plus d'informations sur www.famufest.cz