Faut-il craindre de nouvelles inondations en Tchéquie?
L'hiver qui arrive sera-t-il modéré ou rude ? La seconde alternative risque d'être lourde de conséquences. Alena Gebertova explique pourquoi.
A présent, l'aquosité des sols en Tchéquie est élevée, d'où leur capacité réduite d'absorber de l'eau. Aussi les lits de rivières sont-ils toujours pleins. Météorologues et experts environnementaux sont unanimes : en ce qui concerne la période délicate qui est celle du dégel printanier, tout dépend, dans une grande mesure, de la météo en hiver et de la quantité de la neige qui aura tombé. Les catastrophes naturelles ne relevant plus, en Tchéquie, d'un conte d'épouvante, le cabinet Spidla se déclare prêt à prendre d'ores et déjà des mesures pour ne pas se faire prendre au dépourvu. Dans ce scénario, d'importantes compétences seraient déléguées sur des communes et sur les commissions d'inondations locales et nationales.
On sait bien que la Tchéquie n'est pas le seul pays, en Europe centrale, à avoir été touché par les inondations. En signant, récemment, ladite « Initiative de Budapest », plusieurs pays de la région ont donné le feu vert à une coopération internationale, concernant la prévention, la maîtrise des inondations et l'élimination de leurs conséquences.