Festivadlo de Brno - une rencontre de jeunes passionnés de théâtre
Ils ont de quatorze à dix-huit ans et leur goût du théâtre et de la langue française les conduit, chaque année, à Brno, chef-lieu de la Moravie du sud. Depuis sept ans, un couple franco-tchèque, Henri et Alexandra Noubel, y organisent le Festival international de théâtre francophone de lycée, manifestation unique en son genre dans le pays.
Ils ont de quatorze à dix-huit ans et leur goût du théâtre et de la langue française les conduit, chaque année, à Brno, chef-lieu de la Moravie du sud. Depuis sept ans, un couple franco-tchèque, Henri et Alexandra Noubel, y organisent le Festival international de théâtre francophone de lycée, manifestation unique en son genre dans le pays. Accompagnés de leurs professeurs, ainsi que de professionnels de théâtre, les jeunes de plusieurs pays européens se sont donnés rendez-vous, le week-end dernier, au théâtre expérimental Husa na provazku. Devant le public francophone (enthousiaste, comme chaque année...) et le jury international, chaque troupe a présenté un mini-spectacle d'une trentaine de minutes. Les lycéens polonais de Katowice ont subjugué les spectateurs avec leur parodie des jeux télévisés, A qui perd gagne.
"Nous avons présenté à Brno une pièce de Jean-Claude Grunberg. Il s'agit d'une adaptation théâtrale d'un texte écrit, à l'origine, pour la télévision. Nous sommes très contents d'avoir amusé le public. C'était notre objectif. Et puis, faire du théâtre en français, ça nous permet d'améliorer notre niveau de langue. C'est aussi une occasion de rencontrer des gens. Ici, nous avons faits connaissance avec de jeunes Bulgares, Français, Italiens, Roumains, Slovaques..."
Une grande première, au festival, pour les élèves du lycée Brno-Krenova : il y a peu de temps, ils ont commencé avec le français et, parallèlement, avec le théâtre. Pour leur spectacle, intitulé Les en vers de Prévert, ils ont reçu le Prix de la découverte de la scène. Iva Jirackova, professeur de français...
"Ce sont de vrais débutants. Cela fait deux mois seulement que nous avons commencé à répéter. Nous avons opté pour les vers de Prévert. C'est une poésie qui parle d'école, de système scolaire que tous nos élèves, je crois, aimeraient changer, de liberté... C'est un texte ludique et rêveur qui fait travailler l'imagination."
Prochain rendez-vous avec les participants au festival ce dimanche, dans le Magazine culturel de Radio Prague.