Fin du Sommet de l'OTAN dans la capitale tchèque

Tony Blair, Georgi Parvanov, Siim Kalas, Vaira Vikeova-Fribergaova, Valdas Adamkus, photo: CTK

Pendant deux jours, Prague, la capitale de la République tchèque, a donc été le théâtre d'une rencontre internationale de la plus grande importance : près d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement s'y sont réunis pour le Sommet de l'Alliance de l'Atlantique Nord. Un sommet historique, pour la première fois dans un pays postcommuniste, la République tchèque.

Tony Blair,  Georgi Parvanov,  Siim Kalas,  Vaira Vikeova-Fribergaova,  Valdas Adamkus,  photo: CTK
A retenir ce que tout le monde attendait : l'élargissement de l'OTAN. Sept pays ont été invités à adhérer à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord : la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie et la Slovénie. Leur entrée devrait avoir lieu en 2004. A retenir, par exemple, l'émotion du Premier ministre slovaque, Mikulas Dzurinda, déclarant : « Pour les Slovaques, la nation slovaque, les habitants de ma patrie, ce sommet est une étape tellement importante, que nous ne l'oublierons jamais. Pour cela, Prague restera profondément ancrée dans nos coeurs ». Les sentiments des autres représentants des pays invités à se joindre à l'Alliance ne sont pas différents. Pour eux, le sommet de Prague est un grand moment historique.

Cyril Svoboda,  Vaclav Havel,  Vladimir Spidla,  photo: CTK
A retenir du Sommet pragois de l'OTAN : la nécessité de la création de forces de réaction rapide, capables d'intervenir partout dans le monde, en cas de crise. Tout aussi intéressante a été la proposition de la République tchèque de spécialiser les forces armées de l'Alliance. Une proposition basée sur l'expérience de l'unité de décontamination chimique de l'Armée tchèque, dans les opérations de l'OTAN.

Alors que la première journée du Sommet de l'Alliance de l'Atlantique Nord s'est, plutôt, concentrée sur les questions de réformes générales de cette organisation, la seconde et dernière journée a été plus spécialisée. Le plus important était, certainement la première session du Conseil OTAN-Russie.

A retenir aussi la réunion de la Commission OTAN-Ukraine, une première. D'un autre côté, le Conseil de partenariat euro-atlantique, représentant les 19 pays membres de l'OTAN et les 27 Etats du programme Partenariat pour la paix s'est concentré, surtout, sur la lutte contre le terrorisme international.

George Robertson,  Jacques Chirac,  Vaclav Havel,  photo: CTK
A retenir la rencontre entre le Président tchèque, Vaclav Havel, et le Président français, Jacques Chirac, la seule en aparté, lors du Sommet de l'OTAN. Selon le porte-parole du Président tchèque, ce tête-à-tête franco-tchèque a eu lieu en raison du fait que la France joue un rôle important dans le processus d'élargissement de l'Union européenne. On peut constater que le Sommet pragois a consacré une grande attention au terrorisme. Les autorités tchèques craignaient des débordements, des manifestations violentes, comme lors des assises du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, il y a deux ans, à Prague.

A retenir, que le Sommet pragois de l'OTAN s'est déroulé dans le calme, sans émeutes à remarquer, à part quelques manifestations antimilitaristes, surtout. La conclusion la plus positive est certainement celle faite par un grand nombre de personnalités présentes à Prague, les 21 et 22 novembre, dont le ministre tchèque des Affaires étrangères, Cyril Svoboda : Le Sommet de l'Alliance de l'Atlantique Nord, à Prague, signifie la fin d'une Europe divisée, le début d'une lutte unie contre le terrorisme international.