Foot - Coupe UEFA : pour le Slavia, Monaco était trop fort
Le Slavia Prague a compromis ses chances de qualification pour les 16es de finale de la Coupe de l'UEFA en s'inclinant, mercredi soir, dans son stade de Strahov, contre l'AS Monaco (0-2). Face à un adversaire « tout simplement plus fort », comme l'a reconnu leur entraîneur Karel Jarolim, les Tchèques n'ont jamais été réellement en mesure d'inquiéter l'équipe de la Principauté. Désormais troisièmes du groupe A avec quatre points en trois rencontres, ils se rendront donc à Hambourg, le 16 décembre, avec la quasi-obligation de ramener un résultat positif.
« Oui, nous avons eu deux-trois très bonnes occasions en début de match, mais nous ne les avons pas concrétisées et ce manque de réalisme s'est avéré fatal pour nous. Mais sportivement, nous devons aussi admettre que Monaco nous était supérieur. »
-Comment expliquez-vous les difficultés de votre équipe à poser son jeu et à se procurer des occasions franches ?« Contre une équipe comme Monaco, il faut se montrer plus réaliste. On ne peut pas se permettre d'avoir trois ou quatre occasions et de ne pas en transformer une en but. Mais mon équipe a également manqué de fraîcheur, je l'ai trouvée un peu fatiguée. »
-Dans quels secteurs de jeu Monaco vous était supérieur ?
« Techniquement, que ce soit sur le plan individuel ou collectif, ainsi qu'au niveau de la vitesse des attaquants. Et puis notre advsersaire a été plus présent dans la récupération au milieu de terrain, notamment dans celle des deuxièmes ballons, ce qui lui a permis d'évoluer dans notre camp, et c'était un élément primordial pour le sort de la rencontre. »
Toifilou Maoulida, auteur des deux buts, et Nicolas Maurice-Belay, un espoir du club, furent les deux héros de la soirée, empoisonnant par leur vitesse la jeune défense du Slavia et régalant le Prince Albert II, présent dans les tribunes. La vitesse de ses deux attaquants, au service d'un collectif très habile dans la conservation du ballon, c'était justement l'arme que l'entraîneur italien de Monaco, Francesco Guidolin, avait choisi d'utiliser dans sa préparation tactique d'avant-match :« Monaco a souffert dans les premiers instants de la première mi-temps. Le Slavia a alors très bien joué en mettant beaucoup d'intensité. Mais après un quart-d'heure, nous avons pris la mesure du match. Nous l'avons bien contrôlé et sommes souvent sortis en contre-attaques avec beaucoup de vitesse. Nous avions préparé le match dans cette optique de vitesse, car nous avions deux attaquants très rapides. D'ailleurs, l'équipe s'est procurée encore quatre ou cinq franches occasions et nous aurions pu marquer plus de buts. »