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Presse : le président Klaus s'en prend au Pacte pour l'euro
Le Pacte pour l'euro, adopté lors du récent sommet de l'UE, ne vise qu'à limiter la souveraineté des pays membres de l'UE, a estimé lundi le président tchèque Vaclav Klaus, connu pour ses positions très eurosceptiques. « La réunion du vendredi 25 mars à Bruxelles n'a porté que sur une nouvelle limitation radicale de la souveraineté des pays membres de l'UE », a indiqué M. Klaus, dans une tribune publiée par le quotidien Právo. Le Pacte pour l'euro promouvant des réformes économiques, la limitation de la dette, la modération salariale ou encore la convergence des politiques fiscales a été adopté dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d'un sommet européen à Bruxelles. Ce pacte est ouvert aux pays membres de l'UE qui ne sont pas membres de la zone euro. La République tchèque et trois autres pays (Royaume-Uni, Suède et Hongrie) ont choisi de rester en dehors de cette stratégie. « Nous devrions oser dire que nous ne voulons pas de l'Union monétaire européenne », a-t-il insisté.
De son côté, le Premier ministre tchèque Petr Nečas, chef du parti de droite ODS, a déploré avant le sommet de Bruxelles que le Pacte pour l'euro ait été négocié par les pays membres de la zone euro sans consultation avec les autres pays membres de l'UE. M. Nečas, qui se qualifie lui-même d' « euro-réaliste », n'a toutefois pas exclu que Prague puisse rejoindre ce pacte plus tard. Il avait annoncé en décembre que Prague ne fixerait pas la date de l'adoption de l'euro durant le mandat de son gouvernement centre-droit, qui se termine en 2014. La République tchèque est membre de l'UE depuis le 1er mai 2004.
Alexandr Vondra soutenu par son parti
Si les critiques continuent de fuser autour d’Alexandr Vondra (ODS), la direction de son parti a réaffirmé ce lundi son soutien au ministre de la Défense en difficulté. Le ministre de la Défense a été enjoint à démissionner par les partis TOP 09 et Affaires publiques, à cause de sa responsabilité supposée dans une affaire de contrat public passé lorsqu'il était encore en charge des Affaires européennes dans le gouvernement Topolánek et à cause de la récente intervention musclée de la police militaire dans les locaux de la télévision publique. D’après le quotidien en ligne lidovky.cz, le Premier ministre Petr Nečas lui-même a défendu son ministre, pesant de son poids dans la balance. Alexandr Vondra a défendu son innocence dans les faits qui lui sont reprochés.
Sondage : une majorité de Tchèques pour la démission de Vondra
Pendant que son propre parti lui accorde son soutien, l’opinion publique, elle estime qu’Alexandr Vondra a perdu sa crédibilité : 65% des personnes interrogées affirment qu’il devrait démissionner de lui-même ou bien que la décision devrait venir du Premier ministre. Même les personnes qui ne sont pas totalement convaincues de la culpabilité du ministre de la Défense, estiment qu’il devrait se retirer, afin que la polémique n’affecte pas l’image de son parti, l’ODS. Seules 11% des personnes interrogées pensent que Vondra devrait rester à son poste, tant que sa culpabilité n’est pas prouvée.
Démission du vice-ministre des Finances
Le vice-ministre des Finances Martin Barták a quitte son poste et sa démission a été acceptée par le ministre des Finances, Miroslav Kalousek. Martin Barták était en congé sans solde depuis le mois de novembre 2010 alors qu’il était sous le coup d’une enquête pour soupçons de corruption. Selon l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Prague William Cabaniss qui a été également président du Conseil d’administration de l’usine automobile Tatra, Martin Barták lui aurait demandé en 2008 des millions de dollars pour assurer une importante commande d’Etat pour l’usine Tatra. Martin Barták a toujours rejeté ces accusations, mais il a déclaré ressentir une pression trop forte sur lui et sa famille. Il a également critiqué les lenteurs de l’enquête qui, en cinq mois, n’auraient pas fait de progrès conséquents.
Air France-KLM : divorce consommé avec la ČSA ?
Air France serait sur le point de perdre un partenaire européen de poids, la compagnie tchèque ČSA. Ainsi, cette dernière aurait décidé de mettre fin à sa joint-venture et à ses "code-share" avec le groupe français, selon La Tribune de lundi. L'accord de partage de codes, permettant aux compagnies de commercialiser leurs vols respectifs, notamment entre Paris et Prague, ne serait ainsi pas renouvelé au-delà du 27 mars, date de son expiration. Au-delà, selon le quotidien, c'est l'ensemble des accords de partage des coûts et des recettes sur les programmes de vols commun qui aurait été dénoncé par ČSA en janvier, avec un préavis très court de deux mois. En revanche, jusqu'à nouvel ordre, ČSA resterait membre de l'alliance Skyteam menée par Air France KLM. Ce divorce est en fait le point d'orgue de tensions apparues depuis près de trois ans entre les deux sociétés : en 2009, ČSA avait peu apprécié le refus d'Air France de participer à sa privatisation (qui a été annulée), ni la candidature d'Air France-KLM au rachat d'Austrian Airlines, concurrent direct de ČSA.
Generali dément avoir accordé un traitement de faveur au groupe tchèque PPF
L'assureur italien Generali s'est défendu lundi d'avoir réservé un traitement de faveur au groupe tchèque PPF de l'homme d'affaires Petr Kellner dans le cadre de leur accord sur leur coentreprise que le Français Vincent Bolloré a jugé récemment « déséquilibré ». Celui-ci s’était exprimé il y a une dizaine de jours dans un entretien accordé au quotidien Il Corriere della Sera. « J’ai toujours dit que j’approuvais les investissements dans les pays de l’est, qui sont en croissance et une zone naturelle de développement de par leur proximité, mais j’avais des doutes sur les accords passés avec PPF (la joint venture avec le Tchèque Petr Kellner). (…) C’est ce que je répète en conseil (d’administration) depuis des mois. Malgré ma demande de vigilance, un nouvel investissement important de plusieurs centaines millions a été réalisé dans une société (la banque russe Vtb) que je juge surévaluée », ajoute-t-il. Interrogé sur ce qu’il demandait en substance, Vincent Bolloré avait répondu : « Plus de transparence ».
Manifestation contre l’exploitation de travailleurs immigrés
Des dizaines d’activistes se sont rassemblé ce dimanche, devant le ministère de l’Agriculture, à Prague, pour protester contre l’exploitation de travailleurs immigrés pour le compte de Lesy ČR, la société forestière nationale. D’après les organisateurs, des centaines de travailleurs venus du Vietnam, de Roumanie et de Slovaquie auraient été exploités par celle-ci, certains travaillant jusqu’à douze heures par jour sans toucher une rémunération complète. Les manifestants demandent aux autorités de mener une enquête de fond et de faire en sorte que ces travailleurs soient dûment rétribués.
Décès de la peintre Jitka Válová à l’âge de 88 ans
La peintre tchèque Jitka Válová est décédée à l’âge de 88 ans. Avec sa sœur jumelle Květa, décédée en 1998, elle faisait partie des artistes les plus importantes de sa génération. Les sœurs Květa et Jitka ont vécu pratiquement pendant toute leur vie dans une petite maison à Kladno, ville industrielle située près de Prague, où elles ont produit une œuvre aussi profonde qu’originale. Loin de suivre les courants à la mode, leur œuvre a connu une vraie reconnaissance au cours des deux dernières décennies.
Publication en tchèque des essais de Věra Linhartová
Tandis qu’en France, Milan Kundera voit son œuvre publié dans la prestigieuse édition de la Pléiade, une partie de l’œuvre française de l’historienne de l’art et essayiste tchèque, Věra Linhartová, également installée en France, vient de sortir en tchèque. Grâce au travail de traduction du poète Miroslav Topinka et de dix autres traducteurs, les lecteurs tchèques pourront ainsi découvrir ses essais sur l’art et la littérature rédigés entre 1962 et 2002. Tout comme Milan Kundera, Věra Linhartová a également choisi la langue de Molière après son émigration en 1968.
Tennis – Masters de Miami : Tomáš Berdych qualifié pour les 8e de finale
Tomáš Berdych a bataillé pendant plus de deux heures pour venir à bout ce lundi de l’Argentin Carlos Berlocq, au troisième tour du tournoi de Miami. Le Tchèque s’est imposé en deux manches très serrées (7-6, 7-5) et a validé son billet pour les huitièmes de finale. Au prochain tour, le n°7 mondial affrontera Nicolas Almagro ou Florian Mayer.
Météo
Mardi, jour de fête des Taťana, le soleil devrait briller et les températures continuer leur hausse : entre 10°C et 14°C pour les maximales. Elles continueront d'augmenter toute la semaine et les météorologues prévoient jusqu'à 20°C pour le week-end prochain.