Infos du jour
Les soldats tchèques ont repris la surveillance de la base afghane de Bagram
Les soldats tchèques en mission en Afghanistan ont repris les opérations de surveillance menées à la base aérienne de Bagram, dans l'est du pays. Ils n'y participaient plus depuis le début du mois d'août quand un attentat-suicide revendiqué par les talibans a entraîné la mort de trois militaires tchèques et blessé trois autres personnes, deux ressortissants afghans et un américain.
C'est John Nicholson, le commandant américain de la mission de l'OTAN Resolute Support, qui a décidé de la reprise de ces patrouilles. L'information a été communiquée, lundi, par Jiří Verner, le directeur du Centre opérationnel allié du ministère tchèque de la Défense.
Le gouvernement débloque 6,8 milliards de couronnes pour les étudiants en médecine
Pour parer à la situation de sous-effectif dans le secteur de la Santé publique, le gouvernement a décidé, mardi, d’augmenter le budget des facultés de médecine pour les onze prochaines années. Le cabinet a débloqué à cet effet 6,8 milliards de couronnes (264 millions d’euros). Cette mesure devrait permettre d’augmenter de 15% le nombre d’étudiants admis dans les facultés de médecine, revaloriser les salaires des enseignants et moderniser l’équipement des facultés de médecine.
Actuellement, celles-ci acceptent moins d'un candidat sur dix, un nombre qui ne permet pas de faire face au problème du vieillissement du corps médical auquel sont confrontées toutes les régions du pays. En 2020, un médecin tchèque sur trois sera âgé de plus de 60 ans.
L’année dernière, les facultés tchèques comptaient un peu plus de 21 000 étudiants. Environ 2 500 médecins ont été diplômés, alors que le même nombre de médecins manquent actuellement dans les hôpitaux tchèques.
De nouvelles infrastructures pour l’enseignement supérieur
Le gouvernement tchèque s’est engagé à investir près de 12,5 milliards de couronnes (485 millions d’euros) dans l’enseignement supérieur public d’ici 2027, a annoncé ce mardi le ministère de l’Education. Ce budget doit financer la rénovation des bâtiments anciens et la construction de nouvelles infrastructures.
La République tchèque compte 26 établissements publics d’enseignement supérieur. L’Université Charles compte, à elle seule, investir presque 4 milliards de couronnes (155 millions d’euros) dans le développement de son infrastructure en 2018. Environ la moitié de ce budget sera financée par l’Union européenne.
La municipalité de Prague veut développer son réseau ferroviaire
La municipalité de Prague doit discuter ce mardi une stratégie de développement de son réseau ferroviaire. Ce document, élaboré par l’Institut de planification et de développement (IPR) et l'organisation Ropid, la société chargée de l’organisation des transports en commun dans la capitale, table sur la création de nouveaux arrêts, sur l'extension de certaines lignes, sur une amélioration des infrastructures des gares, ainsi que sur une augmentation de la fréquence des trains, laquelle devrait être de 10 à 15 minutes.
Il s'agit de faire face à l'engorgement de certains lignes, par exemple entre la gare de Smíchov et la gare principale de Prague ou avec les liaisons vers les villes de Beroun et de Benešov, en Bohême centrale. Pour cela, le plan de développement suggère l'installation de nouveaux quais de gare et, surtout, la création de lignes spécialement destinées aux trains à grande vitesse.
Prague : rénovation des espaces situés sous l’ancien monument à Staline
La ville de Prague lancera un appel d’offres pour la rénovation des vastes espaces souterrains situés sous l’ancien monument à Staline, sur l’esplanade de Letná, a annoncé, mardi, la maire de Prague Adriana Krnáčová. Le coût des travaux de rénovation ne devrait pas dépasser 50 millions de couronnes (1,9 millions d’euros).
Ces espaces souterrains en béton devraient abriter une galerie d’art moderne, dont le projet sera élaboré par la Galerie nationale. Installée sur la colline de Letná en 1955, la plus grande statue du dictateur soviétique en Europe de l’Est a été détruite en 1962 en raison de la condamnation du culte de la personnalité et remplacée par un métronome après la Révolution de velours.
Délabrés, les locaux situés sous l’ancien monument ont servi à l’organisation de manifestations culturelles au début des années 1990. Actuellement, ces espaces se trouvent dans un état déplorable. La nouvelle galerie pourrait y être installée d’ici trois à cinq ans, selon les estimations du directeur de la Galerie nationale, Jiří Fajt. Le projet est toutefois contesté par la municipalité du 7e arrondissement de Prague.
L’Académie des Sciences organise une exposition à l’occasion du centenaire de la Tchécoslovaquie
Une exposition itinérante intitulée La République tchécoslovaque 1918-1939 a été inaugurée, lundi, à Klatovy et à České Budějovice, villes situées dans l’ouest et dans le sud de la Bohême, avant de faire le tour du pays. Organisée par l’Académie tchèque des Sciences, l’exposition présente, sur des panneaux, des circonstances de la création de la Tchécoslovaquie, en octobre 1918, ainsi que des faits moins connus liés à cet événement.
L’exposition se tiendra, d’ici fin novembre, dans une vingtaine de villes tchèques. Des vernissages accompagnés d’événements culturels sont prévus le 7 septembre à Brno et le 27 octobre à Prague.
De jeunes artistes exposent leurs sculptures sur la place Venceslas
A partir de ce mercredi et jusqu’au 1er octobre, les étudiants et les jeunes diplômés du département de sculpture de l’Ecole des Beaux-Arts de Prague (AVU) exposent leurs œuvres sur la place Venceslas.
L’objectif de cette deuxième édition du festival intitulé VáclavArt est d’animer l’espace public et aussi de proposer une réflexion sur l’avenir urbanistique de la place Venceslas, l’un des lieux les plus fréquentés de la capitale tchèque.
Météo
Le temps sera plutôt ensoleillé avec une alternance de belles éclaircies et de passages nuageux mercredi, jour de la fête des Boris. Les maxima seront compris entre 22° et 26°C.