Jiri Paroubek en Chine : feu vert pour les échanges commerciaux, les droits de l'Homme en marge d'intérêt
C'était, semblait-il, une rencontre-clef de son périple asiatique. Samedi, le Premier ministre tchèque, Jiri Paroubek, s'est entretenu avec le président de la République populaire de Chine, Hu Jintao. Ceux qui espéraient que le chef du gouvernement en profite pour aborder des sujets délicats des relations sino-européennes ont été déçus.
"Ces pourparlers ont été centrés sur l'intensification de la coopération dans différents domaines : économique, surtout, culturel et aussi sportif. Personnellement, j'ai évoqué la possibilité d'envoyer des entraîneurs tchèques de football et de hockey sur glace en Chine, ce qui pourrait aider les athlètes chinois à progresser dans ces disciplines."
Certaines questions bien plus épineuses, comme les exportations massives de produits textiles et de chaussures à bas prix en Europe, y compris en République tchèque, n'ont pas été soulevées non plus.
Les relations entre Prague et Pékin, considérées comme empreintes de respect semblent connaître un nouvel élan, économique surtout, notamment depuis la visite en Chine, il y a un an, du président tchèque Vaclav Klaus. Un exemple pour tous : l'usine automobile Skoda fabriquera, dès 2007, à Shanghai, des Octavia. Le calendrier des futures rencontres tchéco-chinoises est chargé : neuf ministres tchèques devraient se rendre bientôt dans le pays le plus peuplé au monde tandis que son Premier ministre, Wen Jiabao, est, quant à lui, invité à Prague. Jiri Paroubek le rencontrera mardi, avant de retourner en République tchèque.