JO Vancouver – Ski de fond : une chute a tout gâché en sprint par équipes

Martin Koukal (au milieu), photo: CTK

Les Jeux olympiques de Vancouver sont entrés dans leur deuxième et dernière semaine au cours de laquelle le public tchèque portera une attention particulière essentiellement au 5 000 mètres féminin en patinage de vitesse, mercredi, au slalom féminin en ski alpin, vendredi, au 50 kilomètres style classique en ski de fond, dimanche, et bien entendu à la suite du tournoi de hockey olympique marquée tout d’abord par le match de barrage contre la Lettonie, ce mardi, puis par le probable quart de finale contre la Finlande, mercredi. Mais avant tout cela, lundi, les Tchèques pouvaient espérer de bons résultats dans deux épreuves : le concours par équipes en saut à ski et le sprint par équipes en ski de fond.

Martin Koukal  (au milieu),  photo: CTK
Septièmes en saut à ski et sixièmes en ski de fond : les Tchèques n’ont ni spécialement brillé ni spécialement déçu lundi, terminant à des classements conformes à leur potentiel actuel et à leurs résultats signés tout au long de la saison en Coupe du monde. Reste que si aucune médaille n’était programmée d’avance, le concours par équipes en saut à ski et le sprint par équipes en ski de fond constituaient deux épreuves dans lesquelles les représentants tchèques pouvaient espérer se rapprocher du podium, voire même éventuellement, dans un bon jour, monter sur l’une de ses marches. Il a finalement fallu se contenter de classements certes honorables mais qui tomberont vite dans les oubliettes une fois les Jeux achevés.

Dušan Kožíšek,  photo: CTK
Mais si sentiment de déception il peut y avoir, celui-ci prévaut notamment en ski de fond, où le duo composé de Dušan Kožíšek et Martin Koukal a peut-être manqué d’un poil de réussite pour pouvoir viser un peu plus haut que sa sixième place. Après avoir signé le meilleur temps en demi-finales, les Tchèques étaient en effet passés en l’espace de quelques minutes du statut de simples outsiders à celui de prétendants aux premiers rôles en finale. Mais une chute de Dušan Kožíšek dans son deuxième relais a ôté toute chance aux Tchèques, ce que regrettait grandement l'intéressé à l’arrivée :

Martin Koukal,  photo: CTK
« C’est surtout Martin Koukal qui est déçu aujourd’hui. Pour moi, cette sixième place est un classement moyen. Je ne suis ni très déçu ni enchanté. Je ne sais pas très bien comment je suis tombé, si quelqu’un a accroché un de mes bâtons ou si je suis le seul responsable. Mais c’est dommage, parce que même si je pense que ça aurait pu être pire, ça aurait surtout pu être mieux et j’aurais souhaité que l’on finisse avec une médaille. »

Dans son troisième et dernier relais, Martin Koukal, marqué par les efforts produits au tour précédent pour combler le retard causé par la chute de son partenaire, n’a plus été en mesure de s’accrocher au peloton de tête et de se mêler à lutte pour les trois premières places, finalement revenues dans l’ordre à la Norvège de Petter Northug, à l’Allemagne et à la Russie. Les Tchèques ont, eux, franchi la ligne d’arrivée avec douze secondes de retard.

Et puis en saut à ski, les quatre sauteurs tchèques n’ont fait illusion que le temps des premiers sauts au premier tour. Finalement septièmes, Antonín Hájek, Roman Koudelka, Lukáš Hlava et Jakub Janda n’ont jamais réussi le ou les quelques sauts mieux que la moyenne qui leur auraient permis de se rapprocher au moins de la médaille de bronze décrochée par la Norvège, derrière l’Allemagne et une Autriche une nouvelle fois impériale qui a littéralement survolé le concours.