La Coupe du monde de football passionne aussi certains de nos auditeurs

Photo: ČTK

Comme d’habitude, cette émission mensuelle sera réservée aux commentaires et remarques, ainsi qu’aux éventuelles questions de nos auditeurs.

Photo: ČTK
Tout en précisant ne pas nous écrire beaucoup, M. André Biot de Belgique nous a adressé un long et intéressant courriel. Une grande partie de celui-ci est consacrée à la Coupe du monde de football :

« Je suis un grand passionné de sport comme les plus anciens au service français le savent peut-être et pendant six semaines, je vais être gâté avec la Coupe du monde de football et le Tour de France cycliste. Pendant toutes ces semaines, autant dire que je n’écouterai pas beaucoup les programmes des stations en ondes courtes ni les stations émettant sur Internet. C’est pourquoi je vous écris aujourd’hui, car demain commence la Coupe du monde de football et je n’aurai plus beaucoup de temps. Je me suis mis en tête de voir les 64 matchs de cette Coupe du monde ! »

Notre auditeur belge nous décrit en détail l’atmosphère qui règne actuellement en Belgique. Nous citons :

« Ici en Belgique, c’est vraiment la folie autour de notre équipe de football qui n’a plus participé à la Coupe du monde depuis 2002. Où qu’on aille, on ne peut pas ignorer que les Belges sont au Brésil. De très nombreux gadgets noir-jaune-rouge sont vendus un peu partout (bières, fanions, drapeaux, étuis….) pour les rétroviseurs de voiture. Beaucoup pensent que les Belges peuvent aller très loin, mais personnellement, je reste très prudent, on attend peut-être trop de cette équipe talentueuse et la déception risque d’être très forte s’ils ne parviennent pas à se qualifier pour les huitièmes de finale. Je pense que c’est l’objectif raisonnable. Les quarts de finale, ce serait du bonus. En 1986, on ne s’attendait pas du tout à ce que notre équipe termine quatrième, elle avait été la surprise de cette Coupe du monde. ….. Comme la Tchécoslovaquie a été la surprise de la Coupe du monde 1962, parvenant en finale contre le grand Brésil. Cette Coupe du monde 1962 au Chili est un de mes permiers grands souvenirs de gamin (j’avais 11 ans à l’époque). On voyait à la TV des résumés de matchs de la veille. J’ai beaucoup apprécié l’évocation amusante de cette Coupe du monde 1962 de la bouche de votre centre-avant Adolf Scherer dans le programme « Le sport en Tchéquie » du 19 mai. »

La presse sportive tchèque considère, elle aussi, que la Belgique pourrait aller très loin. Par exemple, pour l’auteur d’un article publié dans l’édition de ce mardi du quotidien Lidové noviny, la sélection belge serait même une des possibles révélations du tournoi. Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit précédemment, la Coupe du monde de football est très suivie, aussi, en Tchéquie, bien que la sélection tchèque ne soit pas qualifiée. L’ensemble des matchs sont retransmis en direct, pour être par la suite analysés et commentés par des experts et par d’anciens footballeurs. Le taux d’audience s’annonce également, comme prévu, très élevé. Et d’après des reportages télévisés, il y a même des fans ou des groupes de fans tchèques qui se sont rendus au Brésil pour assister sur place à ce grand événement sportif. En outre, les Tchèques semblent avoir misé à ce jour plus de 200 millions de couronnes, l’équivalent de près de 8 millions d’euros, pour les différents matchs de la Coupe.

M. André Biot nous a également envoyé un article du 30 mai 2014, paru dans le journal sportif français L’Equipe, à propos de la venue à Paris du célèbre coureur tchèque, Emil Zátopek, le 30 mai 1954, article qui explique que Zátopek n’était pas le bienvenu à Paris et qui constate également que celui-ci a répondu de la plus belle des manières en battant le record du monde du 5000 mètres et en battant aussi, deux jours plus tard, le record du monde du 10 000 mètres à Bruxelles. Par ailleurs, le hasard veut que le 2 juin, il a été question d’Emil Zátopek, aussi, sur notre antenne dans la rubrique Le sport en Tchéquie.

Passons à la lettre de M. Christian Ghibaudo, datée du 4 juin, dans laquelle il nous a écrit :

Photo: Eva Senetová,  ČRo
« Alors que l'été arrive à petit pas, vraiment à petit pas, je prends le temps de vous écrire. Dernièrement, j'ai entendu sur vos ondes que la consommation de lait était en baisse en Tchéquie principalement en raison de l'augmentation des prix. Et sur votre site, j'ai retrouvé une chronique de 2012, à propos du beurre à tartiner tchèque, qui avait perdu le droit de s'appeler "beurre". Deux années après qu'en est-il ? Ce produit existe toujours ? Par ailleurs les Tchèques sont-ils friands de pâte à tartiner comme le Nutella ou autre Philadelphia Milka ? Ici en France, la consommation de Nutella baisse un peu à cause de la présence (vraie ou supposée) d'huile de palme. Par contre en Italie toute proche, la consommation de ce produit augmente d'année en année. On y trouve d'ailleurs des pots de 3 et 5 kg... »

L’été arrive à petit pas, aussi, en Tchéquie. Après la canicule qui n’a duré que quelques jours, pendant lesquels les températures diurnes sont montées jusqu’à 35 degrés, le temps est en ce moment doux et très agréable. Le seul problème, c’est le manque d’humidité qui inquiète en particulier les agriculteurs car pour l’instant, les pluies représentent une commodité rare... Pour répondre à la question de notre auditeur français et concernant l’ancien beurre à tartiner, appelé auparavant en tchèque « pomazánkové maslo », force est de constater que ce produit, qui est en Tchéquie très populaire, n’a pas disparu du marché.

Toutefois, pour répondre aux normes européennes, il existe dorénavant sous une autre appellation. Le mot beurre ne peut plus y être inscrit, car ce produit ne contient pas assez de matières grasses. S’agissant des produits cités, comme le Nutella, ils sont populaires également en Tchéquie, bien qu’ils soient probablement moins couramment utilisés que dans certains autres pays. M. Ghibaudo nous fait en outre savoir qu’il avait un peu de mal pour la question de ce mois de juin. Pour des raisons évidentes, nous ne pouvons pas en dire plus pour l’instant plus, sinon que nous lui souhaitons bonne chance.

M. Gilles Gautier a écouté notre programme du 31 mai, avant de nous envoyer un rapport d’écoute détaillé s’y rapportant. Il nous a également informé de la dernière édition de la Rencontre des amis de la radio du Radio Club du Perche, une manifestation traditionnelle à laquelle Radio Prague a pu assisté lors de sa précédente édition, en 2013 :

« Le week-end dernier, c'était donc la rencontre des amis de la radio. Un ami manquait : R. Bicard. Comme tous les ans, ce fut un moment agréable et chaleureux ! Une manifestation sans représentants des stations contrairement à l’an dernier, il y en avait trois! C'est ainsi. Je me souviens de la petite marche pour gagner Gréez, pour le petit déjeuner avec G. Narguet. Que de bons moments! Nous espérons que l'an prochain, un représentant de votre radio viendra, c'est plus sympa quand il y a des membres des radios... Je vous écoute donc sur le net et de temps en temps je vais lire des articles passés qui m'intéressent. »

Dans un autre courriel, M. Gilles Gautier a bien apprécié le sujet sur le pain traité dans la rubrique Le tchèque du bout de la langue, en ajoutant :

Photo: Štěpánka Budková,  Radio Prague Int.
« Je suis un gros consommateur de pain. Mais combien coûte le pain en République tchèque? Je prends une baguette de tradition chez un boulanger qui a eu la première place au concours départemental et la cinquième au régional. Elle coûte un euro, mais il y a une carte fidélité qui permet d'avoir des points pour en avoir une gratuite, ou si vous en achetez trois en même temps, la quatrième est gratuite (sans avoir les points de fidélité). Il y a des baguettes plus ordinaires qui coûtent entre 80 et 90 centimes, selon les boulangers, et des pains plus sophistiqués (graines, au maïs, etc...) qui coûtent encore plus chers. »

En République tchèque, il existe aussi une grande variété de pains et de prix. Un pain traditionnel coûte entre 25 et 30 couronnes, l’équivalent d’environ un euro. A noter aussi la grande popularité que connaît actuellement la baguette, que les Tchèques ont commencé à découvrir avec le début des années 1990.

Dans le courriel que nos auditeurs nous ont adressé, nous avons trouvé également des mots de M. René Durand qui a bien aimé le sujet sur Kafka, d’autant, comme il le souligne, « que les problèmes qu’il soulève sont toujours là ». C’est aussi M. Osamu Aikawa du Japon qui nous a fait plaisir avec sa lettre en nous signalant que « le seul moment de détente est pour lui le moment où il écoute les programmes de Radio Prague ».


Merci vous tous, chers amis, qui nous avez écrit et que nous avons eu le plaisir de citer, merci également vous tous qui nous avez adressé de simples rapports d’écoute. Et comme toujours, voici la traditionnelle question du mois qui est cette fois-ci la suivante :

En juin de cette année, l’organisation tchèque du mouvement scout célèbre un anniversaire à chiffre rond. En quelle année a-t-elle été fondée ?

Je rappelle que parmi les bonnes réponses, six vainqueurs seront tirés au sort et recevront un prix. Envoyez vos réponses avant la fin du mois à l’adresse suivante : [email protected].