La fiscalité sur le travail en Tchéquie est la 8e la plus élevée parmiles pays de l’OCDE

Photo illustrative: Babora Kmentová

En 2016, la charge fiscale pesant sur les revenus du travail d’un salarié moyen en République tcheque a été la huitième la plus élevée parmi les trente-cinq pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a publié son nouveau rapport sur le sujet cette semaine.

Photo illustrative: Babora Kmentová
La fiscalité sur les salaires dans les pays de l’OCDE a continué de baisser légèrement en 2016 pour la troisième année consécutive, se repliant à 36 % des coûts de main‑d’œuvre, peut-on lire dans le rapport. Toutefois, ces prélèvements fiscaux sur les revenus du travail varient beaucoup selon les pays. En République tchèque, ceux-ci se sont élevés à 43%, soit une très légère augmentation de 0,2 point par rapport à 2015.

A titre de comparaison, c’est en Belgique que ce qui est aussi appelée « le coin fiscal » - une donnée qui correspond au montant total des impôts sur les revenus du travail versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues - a été le plus élevé (54%), devant l’Allemagne (49,4%), la Hongrie (48,2%) et la France (48,1%). Parmi les pays du Groupe de Visegrád, la Slovaquie affiche un taux de 41,5%, soit la 12e fiscalité la plus élevée, et la Pologne de 35,8% (22e). A l’autre bout de l’échelle, au Chili, la charge fiscale ne s’élève qu’à 7%.

Malgré sa fiscalité relativement élevée, la République tchèque affiche des coûts du travail inférieurs de plus de moitié à ceux de la moyenne de l’Union européenne (UE). Selon le dernier rapport d’Eurostat, le coût moyen horaire de la main-d’œuvre (soit les coûts totaux encourus par les employeurs pour l'emploi de leurs salariés) s’élève actuellement à 10,2 euros contre 25,4 euros pour l’ensemble de l’UE.