La première pierre de l’usine de Nexen en Bohême du Nord sera posée à l’automne

Photo: Archives de la société Nexen Tire

Le Premier ministre tchèque a achevé sa visite de quatre jours en Corée du Sud. Avant de quitter Busan, deuxième plus grande ville du pays, Bohuslav Sobotka a annoncé que les travaux de construction de l’usine du fabricant coréen de pneus Nexen dans la zone industrielle de la région de Žatec, en Bohême du Nord, seront entamés à l’automne prochain. D’ici à 2023, le montant de l’investissement de Nexen en République tchèque devrait s’élever à 829 millions d’euros, faisant ainsi de la Corée du Sud le troisième plus grand investisseur étranger en République tchèque après l’Allemagne et le Japon.

Photo: Archives de la société Nexen Tire
Un millier de personnes devraient trouver un emploi dans l’usine. Pour attirer Nexen dans le pays, dont Bohuslav Sobotka a visité les usines à Busan ce vendredi, le conseil régional d’Ústí nad Labem a approuvé, en mai dernier, la vente au prix d’un euro le mètre carré d’un terrain de 60 à 70 hectares.

Cet investissement devrait permettre la création dans un premier temps d’au moins 1 000 emplois dans une région du pays particulièrement frappée par le chômage (11% en mai). A terme, Nexen, qui fournira en pneus notamment les constructeurs automobiles Hyundai et Kia installés en Moravie du Nord et en Slovaquie, ainsi que Škoda Auto pour ses modèles Octavia et Rapid, pourrait même investir jusqu’à 40 milliards de couronnes, ce qui serait alors le plus grand investissement étranger dans l’histoire de la République tchèque. La production devrait être lancée en 2018.

La Pologne et la Bulgarie étaient également envisagées. C’est finalement la République tchèque que les dirigeants coréens ont choisie pour réaliser un investissement qui, si les affaires prospèrent, pourrait permettre à plus long terme la création de 2 300 emplois. Dans une région avec près de 65 000 personnes sans emploi, les responsables politiques ont tout fait pour convaincre les dirigeants coréens de s’installer dans la zone industrielle appelée Triangle et pas ailleurs en Europe de l’Est. Ainsi, en mai 2014, le conseil régional d’Ústí nad Labem avait approuvé la vente d’un terrain de près de 70 hectares au prix très avantageux d’un euro le mètre carré.