La République tchèque et l’Iran entendent renouer des liens commerciaux

Une délégation composée d’une bonne vingtaine de chefs d’entreprises tchèques, la première de l’histoire, se rendra en Iran du 13 au 17 septembre prochain. L’objectif de cette mission sera de trouver de nouvelles possibilités pour les sociétés tchèques. Pour cela, la République tchèque et l’Iran se sont entendus sur la nécessité d’accélérer les préparatifs des conventions de non double imposition et de protection des investissements.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères était en visite à Prague mardi. Toutefois, selon le ministère tchèque, la poursuite du rapprochement diplomatique et économique avec l’Iran dépendra de l’évolution, notamment cet automne, des négociations menées par Téhéran avec les grandes puissances occidentales (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) relatives au programme nucléaire iranien en raison duquel le pays fait l’objet de sanctions commerciales internationales.

Cette mission économique est organisée par la Chambre de commerce. Son président estime qu’il sera important d’être parmi les premiers présents sur le marché iranien lorsque les sanctions prendront fin. A en croire le ministère des Affaires étrangères, ce sont essentiellement des entreprises spécialisées dans les secteurs du génie mécanique, des Transports et du textile qui ont répondu à l’appel. Plus globalement, cependant, c’est l’Asie centrale dans son ensemble, et plus spécialement les marchés irakien et afghan, qui intéresse la diplomatie économique tchèque.

Les échanges commerciaux entre la République tchèque et l’Iran ne constituent pas une nouveauté et reposent même sur de solides fondations remontant aux années 1960 et 1970. C’est la raison pour laquelle les deux pays envisagent également de rouvrir des représentations diplomatiques à Prague et à Téhéran.