La République tchèque veut davantage s'investir dans les missions de l'ONU
A New York, où il participait au sommet mondial marquant le 60e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, le Premier ministre Jiri Paroubek a fait part, jeudi, du profond intérêt de la République tchèque à contribuer à l'amélioration du travail et au renforcement du rôle de l'ONU.
Lors de son intervention, le chef du gouvernement a rappelé les divers engagements du pays à travers le monde, à savoir sa participation aux missions de paix de l'ONU et à son Fonds pour la démocratie, ou encore son activité en matière de défense des droits de l'homme et de lutte contre le terrorisme, en coopération avec d'autres Etats. Jiri Paroubek espère que ces engagements aideront la République tchèque à obtenir une place de membre non-permament au Conseil de sécurité pour la période 2008-2009.« La République tchèque veut aider les pays en voie de développement qui constituent la majorité des 191 Etats membres de l'ONU, a-t-il expliqué à la Radio tchèque. Ce sont des pays qui représentent des voix qui décideront quel pays sera membre non-permanent du Conseil de sécurité. Notre volonté et la contribution pratique que nous apportons déjà aujourd'hui devraient nous aider dans le cadre de notre candidature au Conseil de sécurité. » Comme la plupart des autres intervenants, le Premier ministre tchèque a également attiré l'attention de ses auditeurs sur le gouffre qui sépare pays riches et pauvres, estimant que les différences devaient se réduire et que les objectifs de la Déclaration du Millénaire concernant la lutte contre la pauvreté et l'aide au développement devaient être atteints d'ici 2015. Tout en reconnaissant la part de responsabilité de la République tchèque, Jiri Paroubek a rappelé que l'investissement financier de son pays, sans être pharaonique, était le plus important des dix pays ayant intégré l'Union européenne en mai 2004.« L'aide internationale tchèque a plus que doublé et continuera à augmenter », a-t-il ajouté.