La République tchèque veut être un nœud de transport entre l’Europe et la Chine
Un séminaire intitulé « La nouvelle route de la soie et la République tchèque » était organisé au Sénat à Prague mardi. A cette occasion, le Premier ministre Bohuslav Sobotka a de nouveau soutenu l’idée que la République tchèque devienne un nœud de transport entre l’Europe et la Chine. Par ailleurs, le chef du gouvernement a rappelé sa volonté de faire de Prague un centre en Europe centrale et de l’Est pour les institutions financières chinoises.
De son côté, l’ambassadrice de la Chine à Prague a confirmé que la République tchèque représentait pour son pays « une des destinations les plus importantes pour les investissements chinois ». Dans ce cadre, Pékin entend mettre en œuvre le mémorandum de compréhension et de partenariat signé récemment par les deux parties. Les dirigeants chinois aimeraient développer les échanges dans les secteurs de l’industrie automobile, aéronautique, du génie mécanique ou encore des nanotechnologies.
Enfin, Bohuslav Sobotka a attiré l’attention sur le fait que le besoin des Chinois capables de communiquer en tchèque allait augmenter. C’est pourquoi le nombre d’étudiants chinois dans les universités tchèques devrait croître parallèlement. Le Premier ministre a donc salué l’initiative de l’Université Charles à Prague d’ouvrir un Centre des études chinoises ou le projet visant à la mise en place d’un Centre de médecine chinoise traditionnelle. Le tout sans oublier que quelque 300 000 touristes chinois, un record qui ne demande déjà qu’à être battu, ont visité la République tchèque l’année dernière.