La Tchéquie dans la lutte contre le réchauffement climatique
L'accord qualifié d'historique sur la lutte contre le réchauffement climatique a été trouvé vendredi, au sommet de l'UE à Bruxelles. Avec quels objectifs la République tchèque repart de ce sommet ?
Comme il a été souligné à Bruxelles par le Premier ministre, Mirek Topolanek, les sources d'énergies renouvelables sont limitées en République tchèque, comparé aux pays du littoral, par exemple, qui peuvent utiliser l'énergie solaire, les effets des marées et du vent. La principale source d'énergie renouvelable en Tchéquie, c'est la biomasse.
La nouvelle stratégie de lutte contre le changement climatique trouvée à Bruxelles est un défi non seulement pour l'industrie énergétique, mais aussi pour l'agriculture et l'industrie. L'orientation vers les technologiques d'innovation peut apporter des économies et de nouveaux emplois, estime le ministre de l'Environnement, Martin Bursik :« C'est un signe aux agriculteurs, aux investisseurs, aux chercheurs qu'il y aura une forte demande de ces technologies dans toute l'Europe, ce qui réduira le coût des investissements et, par la suite, le prix de production de l'énergie et de la chaleur, ce qui est, à mon sens, un tournant sans précédent. »
Autre point à retenir du sommet énergétique de Bruxelles que la République tchèque accueille, à savoir une réhabilitation modérée de l'énergie nucléaire : celle-ci a été reconnue en tant qu'énergie non génératrice de gaz à effet de serre et le sommet a ouvert la voie vers un débat sur les opportunités, mais aussi les risques, du nucléaire.