Prague accueille une conférence internationale sur les changements climatiques

Photo: Commission européenne

Prague accueille un forum international sur la protection du climat. Des experts discutent de l'accomplissement des engagements découlant du Protocole de Kyoto, de la baisse de la production des émissions et de l'utilisation des sources d'énergie renouvelables.

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Le protocole de Kyoto engage les pays signataires dont la RT à réduire, dans les années 2008 - 2012, les émissions des oxydes de carbone et d'autres gaz à effet de serre au niveau d'avant 1990. Selon l'un des participants à la conférence, le sénateur et ex-ministre de l'Environnement, Bedrich Moldan, la République tchèque peut être sûre de l'accomplir : grâce à une baisse marquante de la production industrielle, après 1989, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 30%. Il craint toutefois que cette certitude n'affaiblisse l'attention qu'il faut prêter à la consommation de l'énergie et aux sources renouvelables. L'exigence énergétique présente justement une importante réserve de la République tchèque : elle a besoin d'un tiers d'énergie de plus, comparé aux pays occidentaux, pour produire le même volume du PIB.

Pour changer cette situation, les Vingt Cinq ont récemment convenu que d'ici à 2020, 20% d'énergie dans l'UE doivent être produits à partir des sources renouvelables. L'énergie renouvelable est un défi également pour les communes qui peuvent profiter d'importantes subventions offertes par Bruxelles. Pour l'instant, la situation de la RT à cet égard se présente de la manière suivante : Selon les statistiques du ministère de l'Environnement disponibles pour l'an 2005, 4,5% d'énergie étaient produits à partir des sources renouvelables. Le plus d'énergie provient toujours des centrales thermiques, donc du charbon, et un tiers est fabriqué dans les centrales nucléaires. Parmi les sources d'énergies renouvelables, l'eau vient en première position - l'inconvénient des centrales hydrauliques qui abondent en Tchéquie, est qu'elles ne peuvent pas produire l'énergie pendant toute l'année. Vient, en deuxième position, la biomasse, devant les centrales éoliennes. Leur nombre devrait bientôt augmenter, dit Josef Sedlak, de la compagnie d'électricité CEZ qui prévoit un investissement de 30 milliards de couronnes dans l'énergie écologique au cours des 15 prochaines années :

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« L'avenir appartient à l'énergie éolienne qui accuse le plus grand potentiel et le plus grand accroissement, en RT. D'intéressants projets se dessinent dans le domaine du biogaz et de la biomasse. »

Les centrales éoliennes ont fait leur preuve, au cours des 4 premiers mois de l'année, ayant produit 40% d'énergie de plus, comparé à la même période de l'année écoulée. La raison en est une période exceptionnellement venteuse qui règne sur la Tchéquie depuis début janvier. Est-ce déjà le début du changement climatique dû au réchauffement de la planète - les experts refusent de répondre à cette question pour le moment, estimant qu'il est trop tôt pour de telles conclusions.