L'abolition des visas américains pour les Tchèques en marge du sommet de l'OTAN

Le sommet de l'OTAN, photo: CTK

Au sommet de l'OTAN qui vient de prendre fin à Riga, l'Afghanistan était au centre des débats. La République tchèque compte, d'ailleurs, augmenter sa participation militaire. Pourtant, la question des visas d'entrée aux Etats-Unis, soulevée par le président américain, a aussi suscité l'attention.

Le sommet de l'OTAN,  photo: CTK
A quand la fin de l'obligation du visa d'entrée aux Etats-Unis pour les citoyens tchèques et ceux d'autres pays membres de l'Union européenne? Au sommet de l'OTAN, à Riga, le président des Etats-Unis, George Bush, annonçait que son pays envisageait de modifier sa politique de visa. Une question qui concerne directement la République tchèque dont les citoyens subissent l'obligation contraignante de la demande d'un visa pour tous les voyages de moins de 90 jours, alors que les Américains n'en ont pas besoin pour séjourner en Tchéquie. A Riga, le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, a brièvement rencontré son homologue américain. Ce dernier l'a assuré que l'abolition des visas pour la Tchéquie et les nouveaux membres de l'Union européenne pourrait être adoptée, bien que certaines complications soient attendues au Congrès, d'après le chef de l'Etat tchèque. Le problème réside dans la loi ordonnant l'extemption de visa seulement pour les pays dont seulement moins de 3 % de demandes sont refusés.
George Bush,  photo: CTK
Actuellement, dans les 10 % de demandes de visas présentées à l'ambassade des Etats-Unis en République tchèque sont refusés. D'après George Bush, il est nécessaire de changer cette disposition de la loi au profit du renforcement des critères de sécurité. Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Alexandr Vondra, est persuadé que cela est réaliste, surtout après la victoire des démocrates, lors des dernières élections amércaines, il y a trois semaines. Pour lui, le plus important est qu'on insiste, outre-mer, sur la sécurité, une priorité des Etats-Unis aujourd'hui, comme le confirme, d'ailleurs, leur ambassadeur à Prague, Richard Graber :

Richard Graber,  photo: CTK
« Le président a fait une déclaration importante en annonçant qu'il allait oeuvrer avec le Congrès pour arriver à une modification de la loi sur l'obligation de visa, en faveur de la sécurité... »

L'ambassadeur américain ajoute, pourtant, que cela pourrait durer un certain temps, car il faut modifier un texte juridique. On ne peut le faire, aux Etats-Unis comme ailleurs, du jour au lendemain. De toute manière, il est persuadé que c'est une bonne nouvelle pour la République tchèque.