L'agresseur de Prague 4 sous les grilles
Le tribunal de Prague 4 a envoyé en prison Miroslav Toth, auteur d'une série d'agressions brutales contre des femmes dans une cité-satellite pragoise. Au lieu de dix ans de prison, Toth n'a été condamné qu'à huit ans et six mois, le tribunal justifiant son verdict par la mauvaise santé psychique de l'accusé considéré comme « obsédé sexuel ayant des tendances sado-agressives ». La brutalité avec laquelle Toth agressait ses victimes lors de l'été dernier a poussé le législateur à amender même le Code pénal. Il a élargi la définition du viol aux pratiques orales et anales qualifiées auparavant de chantage ou de séquestration, conformément à la vieille loi de 1961. D'après la nouvelle loi, Toth risquait une peine beaucoup plus sévère, mais, comme cet amendement n'était pas en vigueur au moment du procès, le tribunal devait respecter la vieille norme.