L'appréciation du déficit budgétaire

Pour les uns, le verre est à moitié plein ; pour les autres, il est à moitié vide. Il en va ainsi de l'appréciation du déficit budgétaire dans la presse nationale. Le quotidien Mlada fronta Dnes, par exemple, affiche en première page un titre alarmant : "Le déficit budgétaire est de 68 milliards de couronnes, l'endettement du pays a vite augmenté et les finances publiques sont en mauvais état." Le tout illustré par un graphique qui montre que le déficit est allé croissant depuis 1996 où il n'était que de 1,6 milliards de couronnes, pour devenir 29,3 milliards en 1998, puis 46,1 milliards en 2000. Quant au quotidien Pravo, il relègue cette affaire du budget à la quinzième page, en se félicitant pratiquement des résultats, avec ce titre : "Le déficit budgétaire est inférieur à ce qui était attendu". Se référant au ministre des Finances, il souligne que le déficit est de 16,4 milliards de couronnes inférieur aux prévisions. Il est vrai qu'initialement le déficit prévue était de 49 milliards seulement, mais au cours de l'année, la Chambre des députés a cédé à une demande du gouvernement et porté la dotation des dépenses à 84,1 milliards de couronnes.

Auteur: Omar Mounir
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