L'avenir des ondes courtes vu d'un oeil sceptique
Eric Cordier de Rennes, en France, élargit la liste de nos auditeurs que nous avons eus le plaisir d'accueillir dans les locaux de Radio Prague, à l'occasion de leur séjour dans la capitale tchèque. Il s'est expliqué au micro d'Alena Gebertova.
« Je suis venu à Prague en touriste et je me suis dit que bien sûr, il fallait que j'aille voir les gens de Radio Prague. Mais le tourisme d'abord, parce que Prague est une ville lumière. Depuis longtemps je voulais venir à Prague et puis l'occasion a été que l'un des membres de notre famille fait des études à Brno. »
Depuis quand vous écoutez les émissions de Radio Prague ?
« J'écoute Radio Prague depuis trois ou quatre ans, depuis que j'ai repris l'écoute des ondes courtes. J'écoute les stations du monde entier sur ondes courtes. Je pourrais le faire sur internet, c'est plus facile, mais je trouve que c'est plus amusant sur ondes courtes. Je ne suis pas un écouteur, ou plutôt un auditeur, assidu, mais quand j'ai l'occasion de tomber sur vos programmes, c'est un vrai plaisir. Ce qui m'intéresse le plus, ce sont les programmes culturels. C'est d'ailleurs ce que je recherche toujours en écoutant les stations étrangères. »
Quel avenir, d'après vous, pour les émissions en ondes courtes ?
« D'après ce que j'entends et ce que je lis, l'avenir est bien sombre, car l'internet a pris le dessus. Mais de toute façon, l'avenir des ondes courtes est très très incertain. Et pourtant, l'internet n'est accessible qu'aux gens riches, aux gens du nord. Les gens du sud - les petits paysans africains ou sud-américains - ont juste besoin d'une radio à pile qu'ils peuvent transporter dans leur champ, dans leur train ou dans leur tracteur. Alors il faut que les décideurs prennent ça en compte. S'ils veulent vraiment s'ouvrir au monde entier, il n'y a pas que les gens d'occident et du nord qui écoutent. Il y a aussi ceux des pays émergeant et pauvres ».