Le chômage repart à la hausse mais reste à un niveau très bas
Pour la première fois depuis le début de l’année, le taux de chômage a enregistré une hausse au mois de juillet. Il s’est établi à 5,4% contre 5,2% le mois précédent, alors que les analystes s’attendaient à une hausse plus modérée. D’après les chiffres publiés ce lundi par le Bureau du travail, l’équivalent du Pôle emploi français, ce taux de chômage reste l’un des plus faibles en Europe et son augmentation est due à des facteurs saisonniers.
Directrice générale du Bureau du travail de République tchèque, Kateřina Sadílková indique que les nouveaux diplômés sont nombreux à ne pas s’être encore manifestés auprès des services de son administration. Voilà qui devrait avoir un impact négatif sur le chômage dans les mois à venir.
En juillet, il y avait ainsi 8000 personnes sans emploi de plus qu’au mois précédent, pour un effectif total supérieur à 392 000 personnes. Pour autant, il n’y jamais eu autant d’offres d’emploi depuis le mois de septembre 2008, avant que n’éclate une crise économique qui n’a pas épargné la République tchèque. Le Bureau du travail recense ainsi environ 136 000 postes vacants.
Nombre de ces offres d’emploi se trouvent dans certaines des régions tchèques les plus touchées par le chômage. Par exemple dans celle d’Ústí nad Labem, au nord de la Bohême, où l’administration fait état de plus de 7 600 postes libres, soit le chiffre le plus élevé depuis janvier 2001. La plupart des embauches s’effectuent dans l’agriculture, l’industrie forestière ou la pisciculture.
Différents analystes cités par la Télévision tchèque considèrent que le chômage devrait poursuivre sa hausse d’ici la fin de l’année. Selon eux, le ralentissement de l’activité économique, le contexte international tendu et des événements exceptionnels comme le Brexil expliqueraient cette dégradation attendue de la situation sur le marché de l’emploi.