Le conseil de sécurité de l'Etat tchèque s'est réuni en session
Pas de raison pour semer la panique à cause des informations sur la gestation d'une nouvelle attaque terroriste dans le monde. Une déclaration du Premier ministre, Milos Zeman, à l'issue des assises du conseil de sécurité de l'Etat. Jarka Gissubelova pour plus de détails.
Le conseil de sécurité s'est réuni pour qu'il soit prêt à d'éventuelles situations de crise, sans qu'il y ait une menace directe que ces situations arrivent, a souligné le Premier ministre. Il n'y a pas le moindre signe témoignant des tentatives de terroristes de pénétrer sur le territoire de la République tchèque. Une réaction du ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross, aux informations de source américaine selon lesquelles des membres de l'organisation terroriste Al-Quaida auraient quitté en secret l'Afghanistan et cherchent à s'infiltrer en Europe occidentale. Gross a informé qu'un régime spécial est en place depuis plusieurs semaines aux frontières de l'Etat tchèque. Des spécialistes du département de lutte contre le crime organisé et le contre-espionnage vérifient si la Tchéquie n'est pas un pays cible de personnes suspectes. Le directeur de l'Office pour les relations internationales, Frantisek Bublan, a dit à la TV NOVA que le service de renseignement n'a d'autres informations sur le départ de terroristes de l'Afghanistan que celles parues dans Newsweek. Tant que des membres d'Al-Quaida se dirigeraient vers l'Europe, les pays visés seraient ceux où ils ont une base. A ses dires, une forte communauté arabe est en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France ou en Espagne. La Tchéquie ne fait pas partie de ces pays, mais les services secrets sont bien conscients de ce qu'elle est un pays de transit traditionnel. Le président de la Chambre des députés, Vaclav Klaus, s'est joint à l'assurance du Premier ministre qu'il n'y a aucune raison de paniquer. Les mesures techniques dont le conseil a traité ont concerné le régime de crise pour l'approvisionnement en eau potable et en vivres. Il est du devoir du conseil de sécurité de garantir un régime de crise fonctionnel, a indiqué Klaus.