Le dépistage du coronavirus parmi les défis majeurs des prochains jours
Un avion militaire tchèque est en route vers la Chine ce lundi pour aller y chercher du matériel médical et notamment des tests qui permettent de détecter rapidement le coronavirus. Car se faire tester devient de plus en plus compliqué à Prague et en Tchéquie.
C’est une des questions que les citoyens français résidant dans le pays posent à Vassili Le Moigne, il est conseiller consulaire à Prague :
« La première chose qu’ils veulent savoir concernent les changements et les mesures prises par les autorités tchèques. Ensuite il y a des questions relatives au travail. Depuis la quarantaine, cela concerne également la possibilité d’aller faire des courses ou de sortir. Des informations de base mais parfois difficiles à obtenir quand on ne parle pas tchèque. »
« J’ai eu une personne qui a été testée suite à des symptômes de toux avancée. Elle a réussi à se faire tester samedi, les résultats sont négatifs et c’est une pneumonie qui nécessite des antibiotiques. »
Comment a-t-elle fait pour être testée ? Parlait-elle tchèque ?
« Elle ne parle pas tchèque mais elle m’a dit qu’elle s’était rendue à l’hôpital et avait été reçue très gentiment et de manière très professionnel. Le test a été fait suite à ses symptômes. »
Ce lundi midi, l’hôpital Na Bulovce de Prague, l’un des principaux centres de dépistage, a demandé à ce que les gens ne viennent pas se faire tester s’ils n’avaient pas de symptômes relatifs au coronavirus. La direction de l’hôpital fait valoir que le test pratiqué sur une personne sans symptômes risque de se révéler négatif même si la personne a déjà été contaminée.
Pour plus d'informations, les pages en anglais sur le sujet du ministère tchèque de la Santé : https://koronavirus.mzcr.cz/en/