Le FMI revoit à la baisse sa prévision de croissance pour la République tchèque
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse, mercredi, sa prévision de croissance économique pour la République tchèque en 2011, à 1,75% contre 2,2% auparavant, et a exhorté le pays à prendre des mesures « crédibles » de réduction de son déficit budgétaire à moyen terme.
« La République tchèque« Il est nécessaire de prendre des mesures de consolidations fiscales additionnelles au-delà de 2011 dans des domaines aussi variés que les retraites, le système de santé et les aides sociales. Ceci servira à aider le gouvernement à atteindre ses objectifs fiscaux à moyen terme et à préserver sa crédibilité face aux marchés financiers. » a une faible dette publique, une position extérieure relativement confortable, un secteur financier stable, ainsi qu'une intégration économique avancée avec la zone euro. »
Toutefois, Zuzana Murgašová a également rappelé les défis politiques qui attendent la République tchèque. Il y a de profonds déficits fiscaux structurels et la pression fiscale va être croissante à cause du vieillissement de la population. Le FMI est principalement préoccupé par le déficit budgétaire. Pour réduire ce dernier, la responsable de la mission a proposé une série de solutions :« Il est nécessaire de prendre des mesures de consolidations fiscales additionnelles au-delà de 2011 dans des domaines aussi variés que les retraites, le système de santé et les aides sociales. Ceci servira à aider le gouvernement à atteindre ses objectifs fiscaux à moyen terme et à préserver sa crédibilité face aux marchés financiers. »
Concernant les retraites, le FMI a appelé à une véritable réforme du système. L’augmentation actuellement débattue par la classe politique de l’âge du départ en retraite est jugée adéquate par le FMI, même si celui-ci pense qu’il faudrait également prendre d’autres mesures : modifier la formule d'indexation des pensions et accroître, à côté du système par répartition, le « deuxième pilier » de contribution au système des retraites, par capitalisation, en le rendant obligatoire et non plus volontaire comme aujourd'hui.L’évaluation de la politique économique tchèque par le FMI est donc mitigée. Il n’y a aucun alarmisme, la situation ne peut-être comparée à celles de la Grèce où de l’Espagne. Néanmoins de fortes recommandations pour réduire la dette publique sont énoncées par l’institution économique.