Le gouvernement tchèque n’est pas favorable au versement de primes pour les voitures électriques

Иллюстративное фото: Ян Розенауер, Чешское радио

L’Etat tchèque n’envisage pas pour l’instant de verser de prime aux personnes physiques qui achèteraient un véhicule électrique. C’est ce qu’a fait savoir le Premier ministre, Andrej Babiš, en début de semaine, à la sortie d’un colloque du gouvernement avec les représentants de l’industrie automobile. Seuls les programmes prévus à cet effet et destinés aux entreprises et aux institutions publiques, seront maintenus.

Photo illustrative: Jan Rosenauer,  ČRo
Andrej Babiš a justifié sa position en expliquant que l’Etat avait déjà versé 1,2 milliard de couronnes (47 millions d’euros) pour le développement des infrastructures, et notamment pour la construction de stations de recharge, et que les différents programmes de subventions d’un montant global de 770 millions de couronnes (près de 20 millions d’euros) pour l’achat de voitures électriques destinés aux entreprises, aux institutions et aux organisations publiques étaient en cours.

Le ministre de l’Environnement, Richard Brabec (mouvement ANO), a lui rappelé que le ministère avait proposé aux constructeurs automobiles, en 2016 et 2017, de participer à un projet commun avec le gouvernement - semblable à celui existant en Allemagne -, où une partie des aides est versée par l’Etat et une autre partie directement par les constructeurs eux-mêmes. Le but était notamment de faire disparaître les véhicules les plus anciens de la circulation. « Mais les constructeurs automobiles ont refusé », a regretté le ministre.

« Construire 25 % de voitures électriques d’ici 2025 et 40 % en 2030 est une grand défi, et espérons tous que nous y parviendrons. Nous y sommes favorables, mais la question est de savoir si nous avons bien réfléchi à la chose », a indiqué Andrej Babiš.