Martin Jahn, sans parti, vice-premier ministre chargée de l'économie, est l'un des plus jeunes membres du cabinet de Stanislav Gross. Sur les pages du quotidien Pravo, il présente sa vision de l'économie tchèque. Le titre de son interview est éloquent : « L'économie se porte mieux que ne le voit Klaus ».
Martin Jahn
Selon Martin Jahn, la productivité du travail, qui se présente comme le principal indice de la santé économique d'un pays, s'est considérablement accrue. Une façon de dire que le climat économique dans le pays est favorable. Deux autres bonnes nouvelles : le déficit de la balance du chiffre d'affaires va diminuant, tandis que les exportations des produits avec une TVA élevée augmentent. Le ministre Jahn indique d'autres caractéristiques positives de l'économie tchèque, qui touchent directement les citoyens. Les salaires ont augmenté, cette année, de près de 6 % et le taux d'inflation ne dépasse pas 3%. Cette dernière donnée signifie que les économies de la population se dévalorisent moins que celles des pays voisins. Et le taux de chômage ? Il se stabilise, se situant en novembre dernier au-dessous de 9%. Même s'il s'agit d'une donnée favorable, comparé à certains pays voisins, Martin Jahn assure que le gouvernement tchèque fera tout pour le réduire encore davantage.
