Le Premier ministre sommé de s'expliquer sur ses finances privées
Six mois après son accession à la tête du gouvernement, Stanislav Gross est déjà au centre de plusieurs affaires révélées par les médias. La dernière en date concerne son appartement pragois. Selon les quotidiens Mlada fronta Dnes et Hospodarske Noviny, ses derniers salaires n'ont pas pu lui permettre de s'offrir un tel logement, et personne ne sait vraiment d'où provient l'argent manquant.
Dans son communiqué, Transparency International estime que le refus du Premier ministre de fournir des explications convaincantes donne lieu à de nouvelles spéculations et qu'« une telle approche menace la crédibilité du gouvernement » tout en contribuant à « la perception d'un taux de corruption élevé dans le pays ». Dans son rapport 2004 sur la corruption dans le monde, Transparency International avait placé la République tchèque à la 51e position parmi les 146 pays figurant sur la liste, au même niveau que le Salvador et Trinidad-et-Tobago.
Six mois après son accession à la tête du gouvernement, Stanislav Gross est déjà au centre de plusieurs affaires révélées par les médias. La dernière en date concerne son appartement pragois. Selon le quotidien Mlada fronta Dnes, ses derniers salaires n'ont pas pu lui permettre de s'offrir un tel logement, et personne ne sait vraiment d'où provient l'argent manquant.
Six mois après son entrée en fonction, et alors qu'il s'apprête à briguer la présidence du parti social-démocrate, le jeune Premier ministre a déjà de quoi se faire des cheveux blancs. Il devra être convaincant pour mettre un terme aux spéculations qui vont bon train à Prague, d'autant qu'une autre affaire liée à une unité secrète et illégale de policiers dont il aurait disposé au temps où il était encore ministre de l'Intérieur est elle aussi susceptible de ternir son image.