Le président Klaus compare l'environnementalisme au communisme
Invité par le Congrès des Etats-Unis à s'exprimer sur la question des changements climatiques, le président de la République, Vaclav Klaus, connu pour ses positions radicales en matière de réchauffement de la planète, a déclaré qu'il considérait l'environnementalisme comme la plus grande menace contemporaine pour la liberté et la démocratie.
En bon libéral qu'il est, convaincu que les « exigences écologiques maximalistes » auraient des « conséquences dévastatrices sur les économies nationales », Vaclav Klaus met en garde contre les pressions exercées par des groupes qui se définissent comme défenseurs de l'environnement et invite les responsables politiques à ne pas céder à ces pressions et à ne pas abandonner les principes qui constituent la base d'une société libre. Pour se justifier, le président tchèque explique que le débat scientifique sur les changements climatiques mené jusqu'à présent n'a pas été « la plus grande menace pour la liberté et la démocrate n'est pas le communisme, mais ses variantes plus douces. Il a été remplacé par la menace d'un environnementalisme ambitieux ». « suffisamment profond et sérieux ».
Des déclarations à laquelle l'opinion publique tchèque s'attendait certes, mais qui n'ont toutefois pas manqué de soulever certaines réactions. Le ministre de l'Environnement et leader du Parti des Verts, Martin Bursik, a ainsi estimé que Vaclav Klaus se contentait de gloser une problématique sur lequel il était mal informé. « En comparant l'environnementalisme au communisme, le président a dépassé toutes les limites », a conclu Martin Bursik.