Václav Klaus : formaliser la lutte contre la panique climatique
Formaliser la lutte contre l’alarmisme. Telle est la dernière initiative du président tchèque Václav Klaus, un an après son investiture présidentielle, sur la la question du réchauffement de la planète.
Rappelons que pendant une conférence qui a eu lieu il y a quelques jours à Santa Barbara aux Etats-Unis, il prétendait que « la température globale n’accusait pas une hausse, mais une baisse… et que l’alarmisme portait atteinte à la liberté et à la prospérité de l’humanité». Pour lui, il y a lieu de séparer soigneusement la protection de l’environnement et la « panique climatique ».
Dès lors, l’action de Václav Klaus contre la prétendue panique autour du réchauffement climatique semble prendre des contours concrets avec la mise sur pied d’une nouvelle association internationale appelée The Prague Network. Elle est étroitement liée au Centre pour l’économie et la politique, un institut idéologiquement proche du président tchèque. Václav Klaus souligne que sa tâche ne consistera pas à s’en prendre au réchauffement climatique comme tel, mais à défier « l’alarmisme » autour du réchauffement.Martin Bursík, chef du parti des Verts et ministre de l’Environnement, estime que les initiatives de Václav Klaus affaiblissent la position de la République tchèque lors des discussions sur les changements climatiques. Par ailleurs, la Tchéquie qui préside l’Union européenne est chargée de gérer les travaux sur le projet de l’accord sur la réduction des émissions de CO2 à partir de 2012.
Parmi les réactions que les récentes démarches de Václav Klaus ont provoquées, la presse tchèque retient celle de l’économiste américain Nicholas Stern. Pour ce dernier, il n’est pas déplacé de comparer les négateurs des changements climatiques à ceux qui prétendaient que la Terre était plate.