Le président turc, Ahmet Sezer et le président Havel
Des points de vue identiques sur l'élargissement de l'OTAN et la lutte contre le terrorisme ont été formulés par le président Vaclav Havel et son homologue turc, Ahmet Sezer, en visite officielle de trois jours en Tchéquie.
Des points de vue identiques sur l'élargissement de l'OTAN et la lutte contre le terrorisme ont été formulés par le président Vaclav Havel et son homologue turc, Ahmet Sezer, en visite officielle de trois jours en Tchéquie. Ce fut pour le président Havel l'occasion de déclarer, lors d'une conférence de presse, que l'OTAN devrait, à l'occasion de son sommet à Prague, en novembre prochain, proposer sept nouveaux membres : La Slovaquie, la Slovénie, la Roumaine, la Bulgarie, la Lituanie, l'Estonie et la Lettonie. Le président tchèque a aussi souligné la nécessité de tirer au clair les relations entre l'Union européenne et l'OTAN dans les domaines de la sécurité et la défense. Le rapprochement entre la Turquie et l'Union européenne n'a pas été en reste. Le président turc, considéré comme un défenseur des droits de l'homme, a donné un aperçu, pour ce qui est des droits de l'homme, sur toutes les réformes de nature à favoriser le rapprochement avec l'Europe. Informant de cette rencontre, le quotidien tchèque Lidove noviny écrit que le président Havel a déclaré que le régime irakien de Saddam Hussein est dangereux et représente une menace mondiale, propos que l'hôte turc n'a pas commenté, selon le journal.