Le Slovan Liberec surclassé par l’Olympique de Marseille
Il n’y a pas eu photo ce jeudi soir. Défait au match allé malgré une très nette domination, l’Olympique de Marseille a remis les pendules à l’heure en s’imposant logiquement sur la pelouse du Slovan Liberec au terme d’un beau match de football (2-4) et en se qualifiant ainsi à ses dépens pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa. Un seul club représentera la Tchéquie à ce stade de la compétition, le Sparta Prague.
« On a joué ce match un peu différemment de la façon dont on le voulait, dont on se l’imaginait. Malheureusement on a concédé beaucoup d’erreurs, on a perdu beaucoup de ballons au milieu de terrain contre un adversaire qui anticipe très bien et de plus sur un terrain en si mauvais état. On a pris des buts sur des situations qu’on ne voulait pas leur offrir. »
C’est sur une perte de balle en milieu de terrain que Michy Batshuayi trouve le premier le chemin des filets (14’), bien servi par Abdelaziz Barrada. Coupable sur ce but, le milieu offensif Zdeněk Folprecht avait les larmes aux yeux après la rencontre. En fin de première période, Georges-Kévin Nkoudou, double la mise (42’), profitant d’un cafouillage coupable de la défense tchèque et de la sortie hasardeuse du portier Tomáš Koubek. A la reprise des hostilités, le héros du match aller était à nouveau battu d’une balle lobée de Barrada (48’), décidément dans un bon jour. Moins dominateurs que lors du match perdu à domicile, les Phocéens ont cependant mieux maîtrisés la rencontre, se projetant rapidement vers l’avant et faisant preuve d’habilité devant le but adverse. C’est ce que reconnaissait Tomáš Koubek :« Peut-être que certains s’attendaient à un match plus facile du fait de notre victoire à Marseille, mais je pense qu’ils nous ont tout simplement surclassés vu le football qu’ils ont pratiqué aujourd’hui. Même si le terrain était difficile, ils ont essayé de faire du jeu, ils étaient bien plus dynamiques et rapidement sur le ballon, au pressing quand on essayait de jouer. Et de fait ils ont puni presque chacune de nos erreurs. »Menés trois buts à rien, les Tchèques jouent plus posément au ballon. Ils parviennent à réduire la marque une première fois via un pénalty obtenu par le capitale David Pavelka et transformé par Marek Bakoš (75’), puis à nouveau une minute plus tard grâce à une tête de Josef Šural, à la réception d’un bon centre. Cela ne change plus grand chose, d’autant plus que Lucas Ocampos porte le coup de massue final d’une nouvelle balle piquée à la fin des arrêts de jeu. David Pavelka résume :
« En seconde mi-temps, on a commencé à joueur plus simplement. Cela nous a permis d’inscrire deux buts et nous aurions peut-être pu mettre les adversaires davantage sous pression. Cela aurait été intéressant. Mais je pense que l’équipe de Marseille a montré qu’elle mérite de continuer la compétition. Nous l’acceptons avec humilité. Nous avons profité d’un stade rempli et cela nous embête surtout pour les supporters. »Il n’y aura donc qu’un seul club tchèque en seizièmes de finale de la Ligue Europa, le Sparta Prague, qualifié depuis la cinquième journée mais qui s’est tout de même permis d’aller gagner à l’APOEL Nicosie (1-3). Quant au Viktoria Plzeň, déjà éliminé, il n’a pu faire mieux qu’un match nul face aux Espagnols du Villarreal (3-3).