Le sommet UE-Chine : l’heure est à la réconciliation
Le sommet UE-Chine que Prague accueillait mercredi, se présente comme un des plus importants sommets assurés par la République tchèque dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne.
Même si les relations économiques ont figuré au coeur de l’intérêt des participants, la question des droits de l’homme, a également été évoquée lors du sommet. Plus : il a été décidé que les droits de l’homme feraient partie du partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Chine qui, selon M. Barroso, « est avantageux pour les deux parties ». Des accords de coopération scientifique et technique en vue d'élargir le dialogue stratégique sur la lutte contre les changements climatiques et en vue de mieux protéger la propriété intellectuelle ont été signés à cette fin.
Le sommet UE-Chine de mercredi était un premier rendez-vous au plus haut niveau depuis la brouille provoquée par la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le dalaï-lama tibétain à Gdansk, en Pologne. Par ailleurs, Wen Jiabao a tenu à insister à Prague, une nouvelle fois, sur le respect de « non ingérence dans les affaires internes de l’autre pays ». Une allusion à une nouvelle visite du leader spirituel des Tibétains prévue en France et annoncée par l’AFP ?Ce mercredi, le Château de Prague a connu une autre grande première. A l’occasion du sommet, le drapeau de l’Union européenne a flotté pour la première fois au-dessus du siège d’un président de la République eurosceptique, réputé pour son refus obstiné de ce symbole européen.
Dès ce jeudi, Václav Klaus dirige un autre sommet important, UE-Russie, qui se tient à Khabarovsk, dans l’Extrême orient russe, avant d’accomplir la même mission en Corée du Sud.