Les discussions sur la composition du nouveau gouvernement se poursuivent

Le Premier ministre tchèque Stanislav Gross et Jan Kohout, photo: CTK
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Les discussions sur la formation d'un nouveau gouvernement pour mettre fin à la crise qui sévit depuis des semaines ont commencé le week-end écoulé.

Le Premier ministre tchèque Stanislav Gross et Jan Kohout,  photo: CTK
Pour sortir le pays de la crise gouvernementale, le Premier ministre tchèque, Stanislav Gross, a présenté un plan : former un nouveau gouvernement composé de membres des trois partis qui formaient la coalition avant la crise, avec à leur tête un social-démocrate. Le Premier ministre donnerait sa démission, mais les leaders des partis qui participeraient à la formation du nouveau cabinet ne pourraient pas en faire partie. Si les partenaires de l'ancienne coalition n'acceptaient pas ces conditions, la social-démocratie formerait alors un gouvernement minoritaire. Samedi, le comité exécutif de la social-démocratie a donné son aval au plan de Stanislav Gross. Dimanche, les dirigeants des trois partis concernés, donc la social-démocratie, les chrétiens-démocrates et les unionistes se sont réunis. Résultat : l'avenir du futur cabinet, qualifié de proeuropéen, se trouve toujours dans le brouillard, mais les trois formations politiques ont exprimé leur volonté de continuer les négociations. Après la démission de Stanislav Gross, ce pourrait être l'ambassadeur tchèque près l'Union européenne, Jan Kohout, social-démocrate, qui conduirait le nouveau gouvernement. A l'issue de la réunion de dimanche, le Premier ministre, Stanislav Gross, a insisté sur le fait qu'il s'agirait d'un véritable nouveau gouvernement :

« Nous voulons former ce nouveau gouvernement en commençant par les fondations. Les chrétiens-démocrates ont détruit l'ancienne coalition, ou bien l'ont quittée. Actuellement, nous somme à la recherche d'un modèle vraiment nouveau que nous pourrions réaliser, après une telle expérience ».

Le président de l'Union de la liberté Pavel Nemec,  photo: CTK
Les chrétiens-démocrates, surtout, mais aussi les unionistes ne voient pas d'un bon oeil la condition qui excluerait du nouveau cabinet les plus hauts représentants de leurs partis, y compris ceux qui étaient ministres dans le gouvernement de Stanislav Gross. Une chose est certaine : les trois formations sont d'accord sur le fait que le nouveau gouvernement proeuropéen, s'il voit le jour, ne comptera pas sur les communistes, comme le confirme le président de l'Union de la liberté, Pavel Nemec :

« Je ne dis pas que je suis optimiste ou pessimiste. Nous nous sommes mis d'accord sur la poursuite des discussions, que cela en vallait la peine pour former un gouvernement proeuropéen qui s'appuierait sur des formations politiques démocratiques, à la Chambre des députés ».

Un gouvernement à l'avenir et la composition très vagues et des discussions qui se poursuivront cette semaine, à partir de mardi.