Les relations franco-tchèques après l'élargissement
Quelques jours après l'entrée de son pays dans l'Union européenne, l'ambassadeur de la République tchèque en France, Pavel Fischer, répond à quelques questions au micro de Radio Prague.
"Pour ce qui est de la fête en tant que telle, peut-être que la plus importante des manifestations organisées était une sorte de présentation de la musique de nos pays respectifs dans le cadre du projet d'un marathon musical qui a eu lieu à Paris le 1er mai et qui a rassemblé les dix pays adhérents. Les Tchèques étaient à l'initiative de ce projet et sont restés en quelque sorte les 'maîtres d'ouvrage'."
Les relations entre la France et la République tchèque ont-elles changé depuis le 1er mai?
"Je trouve que le dynamisme a été là depuis de nombreuses années. L'UE n'est pas un projet nouveau et les négociations et les contacts de travail ont été très intenses les dernières années. Donc le 2 mai, nous ne sommes pas arrivés au bureau pour travailler différemment. Je trouve cependant que c'est une dynamique qui nous projette vers l'avenir et effectivement, aujourd'hui même, nous serons peut-être plus interessés, les uns et les autres, de coordonner davantage nos positions avant les grandes réunions à Bruxelles. Cela sera peut-être plus un travail de dossiers, plus un travail des ministères respectifs, et un développement considérable de nos contacts au niveau des experts et de la pratique."
Qu'est-ce que l'entrée de la Tchéquie dans l'UE change pour les citoyens français qui désirent voyager ou s'installer dans le pays?
"Notre entrée facilite considérablement, d'abord du point de vue administratif, les formalités nécessaires à l'entrée dans notre pays. Il suffit désormais d'une simple carte d'identité pour pouvoir voyager chez nous. A côté de cela, tous ceux qui se déplacent pour des raisons de travail, séjour, loisir, peuvent jouir des mêmes droits que dans leur propre pays. En terme d'assurance-maladie par exemple, il y a des avantages qui se présentent et que les Français connaissent bien, car ils sont habitués à vivre à l'extérieur au sein de l'UE"
