Les relations tchéco-afghanes
L'ambassadeur américain des Etats-Unis à Prague, Craig Stapleton, a demandé au chef de la diplomatie tchèque, Jan Kavan, une intervention, lors de la composition du prochain gouvernement afghan. La République tchèque est appelée à mettre à profit ses contacts diplomatiques avec l'Alliance du nord en Aghanistan. La tâche s'annonce facile, car la République tchèque a toujours maintenu les relations diplomatiques avec l'ex-Président Rabbani et elle n'a jamais reconnu les Talibans, dit Jan Kavan. Nous rappelons que le gouvernement Rabbani a une représentation diplomatique à Prague... Omar Mounir, au micro de Radio Prague, pour une brève récapitulation des précédentes relations entre les deux pays.
C'est à la fin de la Première Guerre mondiale, que la Tchécoslovaquie a établi des relations officielles avec l'Afghanistan, avant de signer, avec la monarchie afghane, en 1937, une déclaration commune d'amitié. De véritables relations n'allaient voir le jour avec échange d'ambassades, qu'en 1949, avant l'instauration de véritables représentations diplomatiques, en 1960.
Pendant longtemps, la Tchécoslovaquie communiste formera secrètement, sur son territoire, des militaires d'Afghanistan et d'autres pays comme l'Irak, le Kenya, le Viêtnam, le Cambodge et le Nicaragua. Après novembre 1989, la Tchécoslovaquie allait cesser toute aide bénévole à l'Afghanistan, mais aussi à d'autres pays comme l'Ethiopie et le Laos.
Depuis le 1er mars de l'an dernier, la Tchécoslovaquie observe les mesures de sanction décrétées par la communauté internationale contre le mouvement des Talibans. Ces mesures allaient s'élargir, à partir du 22 août.
Au mois d'octobre, le ministère tchèque de l'Agriculture a accordé au peuple afghan une aide de 10 millions de couronnes, par l'intermédiaire du Haut commissariat des Nations-Unies, et le gouvernement tchèque 4 millions pour les réfugiés, plus un million destiné à l'achat de médicaments.