Les Tchèques et les vacances

Continuant toujours sur notre lancée vacancière, je vous propose un thème dans l'air du temps : Les surprises des Tchèques en vacances. Des choses tolérées chez eux, ne le sont pas sous d'autres cieux. A cause d'un jeune passeur de drogue, tout le monde ou à peu près en Tchéquie sait désormais qu'en Malaisie, la détention de la drogue, c'est la peine capitale. Mais le touriste tchèque ne sait pas que, dans le nord de l'Italie, il est interdit, à moins d'avoir un permis, de cueillir les champignons, qu'en Suisse, la moindre pierre sur le bas-côté de la route est considérée propriété de l'Etat, qu'en Tunisie on n'a pas le droit de photographier, et que, en Hongrie et en Pologne, ça vole de la voiture comme il n'est pas possible de se l'imaginer au pays de Kafka. Mais il y a des fautes commises sciemment. Tout le monde sait qu'il a intérêt à être assuré à l'étranger, mais d'aucuns essayent d'économiser sur l'assurance, et créent des problèmes aux représentations diplomatiques tchèques en cas de pépin.

Toujours des nouvelles estivales, le touriste tchèque ne sait plus à quel saint se vouer. On croyait conjurée la faillite des agences de voyage, depuis que le Parlement s'était saisi de l'affaire, et institué l'assurance. Mais elle ne sera obligatoire que l'année prochaine. Holiday Tour de la ville d'Ostrava vient de déposer le bilan. Certains l'ont appris à leurs dépens, étant des clients à la veille de leur départ en vacances. Il leur est recommandé de prouver leur créance auprès du liquidateur judiciaire. Quant au secrétaire général de l'Association des agences de voyage, il s'est contenté de déclarer aux plaignants que Holiday Tour d'Ostrava ne fait pas partie l'association.

Auteur: Omar Mounir
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