Les Tchèques ne sont pas motivés par l’idée de travailler à l’étranger

Photo illustrative: SOMMAI / FreeDigitalPhotos.net

La mobilité géographique pour raisons professionnelles est quelque chose de difficilement envisageable par une majorité de Tchèques. Selon l’enquête « Workmonitor » menée par Randstad, société spécialisée dans l’intérim et les services en ressources humaines, seules 35% des personnes interrogées affirment être prêtes à émigrer pour trouver un emploi ou changer d’emploi. Un chiffre qui range les Tchèques parmi les peuples les plus sédentaires au monde.

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En avril dernier, nous avions publié l’information selon laquelle un cinquième des personnes salariées en République tchèque avaient changé d’employeur au cours des six derniers mois, et ce essentiellement pour des motivations positives. Changer d’employeur, oui donc, mais changer éventuellement de pays pour des raisons professionnelles, ça non, une majorité de Tchèques n’y sont pas prêts. En Europe, seuls les Danois sont encore moins motivés (34% d’entre eux seraient prêts à émigrer). Malgré tout, 41% des employés tchèques affirment être prêts à envisager cette éventualité s’il s’agit d’une mission et donc d’un déménagement pour une durée déterminée.

Selon les analystes, ce manque de motivation, qui ne constitue pas une nouveauté, s’explique notamment par le très faible taux de chômage actuel – le plus faible depuis 1998 - le nombre important d’emplois vacants sur le marché ou encore la croissance régulière des salaires.

Dans l’ensemble, les Tchèques sont très confiants envers le marché du travail. 72 % des personnes interrogées en début d’année se disaient convaincues qu’elles trouveraient un poste comparable à celui qu’elles possèdent actuellement auprès d’un autre employeur si cela s’avérait nécessaire. Les plus optimistes sont les jeunes âgés de 25 à 34 ans possédant une formation supérieure.