Les Tchèques peuvent de nouveau voyager au Canada sans visa
Depuis jeudi, les Tchèques n’ont plus besoin de visa de résident temporaire (moins de six mois) pour se rendre au Canada. La lavée de l’obligation a été confirmée officiellement lors d’une conférence de presse à l’ambassade du Canada à Prague. En 2009, deux ans après une première suppression, le Canada avait rétabli une obligation de visa pour les ressortissants tchèques en raison du nombre élevé de demandeurs d’asile, essentiellement issus de la minorité rom. Attaché de presse de l’ambassade du Canada, Michael Vlček, s’est exprimé sur un dossier particulièrement sensible pour les Tchèques au micro de Radio Prague, rappelant tout d’abord quelles étaient, en 1997 et 2009, les circonstances de l’introduction de l’obligation de visa.
La République tchèque remplit-elle donc maintenant des conditions qu’elle ne remplissait pas auparavant ? Quelles sont ces conditions ? Vous parliez de dizaines de critères, pourriez-vous citer les plus importants ? Ceux que la République tchèque remplit à présent ?
« En effet, il y a des dizaines de critères, donc je ne vais en mentionner que quelques-uns. Ce sont par exemple les critères de sécurité et de sûreté, la sécurité des documents de voyage, la gestion des mouvements frontaliers, les droits de l’homme, les relations bilatérales, etc. »
Y-a-t’il encore des pays membres de l’Union européenne pour qui l’obligation de visa est toujours en vigueur ?
« Oui, il s’agit de la Roumanie et de la Bulgarie. »
Est-ce que le problème des Roms tchèques, évoqué d’ailleurs pendant la conférence de presse, entre dans le sujet ?
« … je ne sais pas, je ne suis pas sûr si j’ai bien compris. Si vous parlez des demandes d’asile au Canada, je dirais que les demandes d’asile sont à chaque fois, pour chaque cas, décidées individuellement. On ne regarde pas l’origine ethnique, la race ou ce type de critères. C’est purement ….. Les demandes sont décidées purement de façon individuelle. »
Si la République tchèque ne remplissait pas tous les critères avant, s’est-elle améliorée depuis, par exemple au niveau de la gestion de la discrimination vis-à-vis de ses citoyens roms ? Le Canada a-t-il considéré cette problématique dans son changement de rapport vis-à-vis de la République tchèque ?
« Comme je l’ai dit, il y a vraiment beaucoup de critères, je dirais qu’il y a eu des progrès des deux côtés, du côté tchèque aussi bien que du côté canadien. J’ai mentionné la réforme du système d’asile au Canada qui a vraiment été amélioré et qui a subi des changements importants. »