Les tractations pour la nomination de l'eurocommissaire tchèque continuent
Le Traité de Lisbonne ratifié par le président de la République et en route pour Rome, le gouvernement tchèque doit désormais s’atteler à la désignation du futur eurocommissaire tchèque. Les tractations ont déjà commencé de manière informelle la semaine dernière, mais c’est ce mercredi que le Premier ministre a reçu officiellement les leaders des deux principaux partis politiques du pays. Jan Fischer aimerait présenter le nouveau représentant tchèque à la Commission européenne lundi prochain, mais plusieurs réunions seront encore nécessaires avant de trouver un accord.
« Je pense que l’on devrait éviter un vote difficile au Parlement. Sinon cela va compliquer le travail du gouvernement avec la Chambre des députés, qui, de son côté, gagnerait cette lutte. Si nous ne parvenons pas à un accord, nous pouvons essayer de laisser les mains plus libres au Premier ministre Fischer. »
De son côté, Jan Fischer doit encore rencontrer le chef du Parti des verts, Ondřej Liška, qui penche pour la nomination de l’ancien candidat à la présidence de la République, l’économiste Jan Švejnar.
Le Premier ministre a annoncé à plusieurs reprises que le gouvernement prendrait seul sa décision si les partis ne réussissaient pas à s’entendre. Le quotidien Lidové Noviny a mentionné, la semaine dernière, le nom de Vladimír Dlouhý, ancien ministre le plus populaire de l’après 1989, mais l’information a été démentie, notamment par Mirek Topolánek. Selon ce dernier, d’autres réunions se tiendront encore avant la décision finale. Et on ne sait toujours pas de quel portefeuille sera chargé le futur eurocommissaire tchèque dans la nouvelle commission.