Limitation des émissions de CO2 des voitures : la République tchèque satisfaite de l’accord trouvé

ČT24

La République tchèque a voté, mardi soir, en faveur du compromis sur les normes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui s’appliqueront aux nouvelles voitures commercialisées à compter de 2020. Les ministres de l’Environnement des vingt-huit pays membres de l’Union européenne étaient réunis à Luxembourg à cette fin. L’accord, qui a fixé un objectif de réduction des émissions de 35 % d’ici à 2030, a été trouvé au terme de longues négociations.

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Initialement, la République tchèque ne souhaitait pas aller au-delà d'une réduction de 30 %, soit bien moins que les 40 % plus ambitieux espérés par d’autres pays et le Parlement européen. Finalement, le vice-ministre de l’Environnement, Vladislav Smrž, a expliqué pourquoi la position tchèque s’est alignée sur celle majoritaire des 35 %, qui prévoit également un seuil intermédiaire de 15 % pour 2025. « Nous sommes parvenus au meilleur résultat possible. Si nous nous étions abstenus, nous serions dans une plus mauvaise situation », a-t-il déclaré.

Comme les trois autres pays du Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne et Slovaquie), ainsi que la Bulgarie et la Roumanie, la République tchèque, dont l’industrie automobile est le moteur de l’économie et qui était même était favorable à un chiffre moins élevé de 20 à 25 % selon son ministre Richard Brabec (mouvement ANO), semble avoir aligné sa position sur celle du voisin allemand, qui aurait vu d’un meilleur œil une réduction limitée à 30 %.