L'ODS a dressé un bilan de son échec électoral

Vaclav Klaus, photo: CTK

Pour la première fois depuis les législatives de juin, le Parti civique démocrate /ODS/ de Vaclav Klaus a avoué publiquement, en examinant les résultats de son échec aux législatives de juin, d'avoir commis des fautes.

Le président de l'ODS,  Vaclav Klaus,  photo: CTK
Pour la première fois depuis les législatives de juin, le Parti civique démocrate /ODS/ de Vaclav Klaus a avoué publiquement, en examinant les résultats de son échec aux législatives de juin, d'avoir commis des fautes... A une rencontre des présidents des régions de l'ODS, une série de raisons pour lesquelles le parti avait été devancé par la social-démocratie a été indiquée: la campagne électorale mal conçue, la passivité de certains candidats, la rivalité avec les partis de la droite, des thèmes électoraux incompréhensibles, mais aussi, par ex., des slogans trop radicaux et peu aimables.

Le président de l'ODS, Vaclav Klaus, a déclaré sans ambages que le résultat était plus mauvais que l'on ne le pensait. Pourtant, ce n'était pas uniquement une débâcle de l'ODS car, selon lui, tous les partis liés à l'évolution démocratique après novembre 89 auraient perdu aux législatives 2002. En critiquant les erreurs commises, il n'a pas oublié de faire son autocritique: "La social-démocratie ne s'est pas discréditée au cours de ces 4 années, tandis que le président de l'ODS n'a pas suffisamment manifesté la capacité de composer un gouvernement majoritaire".

Le vice-président de l'ODS, Ivan Langer, s'est montré très critique envers Vaclav Klaus, en l'inculpant de l'échec de la campagne électorale et en l'invitant à peser sa candidature au poste de président au congrès extraordinaire en décembre prochain. A part cette analyse, la recherche d'énergie nouvelle pour la prochaine épreuve du parti qui l'attend en automne, lors des élections communales et sénatoriales, a également été au programme.