L'ODS propose l'élection du président de la République au suffrage universel
La candidature de Vaclav Klaus au poste de président de la République, annoncée jeudi dernier et confirmée, samedi, par le congrès du Parti civique démocrate, l'ODS, a remis sur le tapis le vote du prochain chef de l'Etat au suffrage universel.
Le projet d'élection du président au suffrage universel a été avancé en mars dernier par un groupe de sénateurs de la coalition des Quatre. Or le Sénat l'a rejeté, par les voix du Parti civique démocrate. Vaclav Klaus lui-même était, à l'époque, adversaire résolu de ce projet. Il l'a qualifié d'expression de méfiance à l'égard du système parlementaire des partis politiques et de tentative de décider dans la rue, dans les garages et sous forme de pétitions du président. Aujourd'hui, Vaclav Klaus dit le contraire. Son parti voudrait faire voter l'amendement de la Constitution le 19 novembre, pour qu'il soit en vigueur dès janvier prochain. En Europe occidentale, le président est élu au suffrage direct dans 6 pays. Quant à la Tchéquie, l'unique référendum, celui sur l'entrée du pays dans l'Union européenne, vient d'être adopté par les députés, en procédure raccourcie. L'histoire se répétera-t-elle avec l'élection du président au suffrage universel?