L'Union européenne et les relations tchéco-slovaques

La question de l'obligation de visa pour les Slovaques, qui se rendent en République tchèque, à été soulevée, récemment. La Commission européenne, en effet, a attiré l'attention sur le problème de la frontière tchéco-slovaque. D'un autre côté, l'Union européenne ne demande pas la fermeture de ce qu'on appelle la « frontière verte » ou l'instauration du visa pour les citoyens slovaques. Le rapport de la Commission européenne constate que les passages illégaux de la frontière tchéco-slovaque sont plus nombreux qu'aux frontières de la Tchéquie avec l'Allemagne et l'Autriche. La raison ? Manque d'employés et d'équipements, mauvaise communication et une organisation de la protection inadéquate de la frontière. La République tchèque, dans ces entretiens avec Bruxelles, désire fermer le chapitre Justice et Intérieur, d'ici à la fin de cette année. Elle devrait présenter des mesures concrètes visant à empêcher l'entrée en Tchéquie de centaines d'immigrés illégaux. La partie tchèque voulait proposer aux Slovaques l'obligation de visa pour une période excédant 90 jours et le permis de travail. La Slovaquie a dit non. Elle compte, plutôt, renforcer la sécurité de sa frontière avec l'Ukraine. Cela va dans le sens des recommandations de l'Union européenne, mais ne répond pas aux désirs de la Tchéquie.