L'uranium tchèque et l'Union européenne

La prolongation de l'exploitation des gisements d'uranium, en Tchéquie, comme le voudrait le ministre de l'Industrie et du Commerce, Miroslav Gregr, pourrait compliquer, selon le ministère des Affaires étrangères, l'entrée de la République tchèque à l'Union européenne. La Tchéquie s'est engagée, en effet, à arrêter l'exploitation de ses gisements, et à ouvrir son marché de l'uranium aux importations de l'étranger, à partir de l'année prochaine. D'après le négociateur tchèque pour l'adhésion à l'Union, Pavel Telicka, il est indispensable que la République respecte ses engagements. Le chapitre concernant l'uranium est justement en train d'être examiné à Bruxelles. Un problème important pour le ministère de l'Industrie et du Commerce qui désire, à tout prix, continuer dans l'exploitation des gisements tchèques. Le ministère de l'Environnement n'est pas de cet avis, car, selon lui, l'uranium des gisements tchèques serait plus cher que l'uranium importé.