Meilleur avenir des relations tchéco-autrichiennes
L'Autriche vient de décider d'être moins sévère à l'égard de la République tchèque, lors des entretiens sur l'admission de cette dernière à l'Union européenne. Un sujet présenté par Alain Slivinsky.
Le gouvernement autrichien a annoncé, lundi, qu'il levait son blocage des entretiens sur l'entrée de la République tchèque à l'Union européenne, en ce qui concerne le chapitre de l'environnement. Cela veut dire que les entretiens sur ce chapitre du droit européen pourraient commencer le 5 décembre. La Tchéquie pourra donc rattraper son retard pris sur les autres candidats en raison de la position négative de l'Autriche, qui avait rendu impossible le début des entretiens à la date prévue, le 16 novembre. D'un autre côté, le gouvernement autrichien refuse toujours de se joindre à la position des 14 autres membres de l'Union, sur le chapitre de l'énergétique. La raison ? La controverse tchéco-autrichienne autour de la centrale nucléaire de Temelin, en Bohême du sud, qui a fait couler beaucoup d'encre, ces derniers temps. Le changement de position du gouvernement autrichien est intervenu après la rencontre du ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kavan, lundi, avec son homologue autrichien, Mme Benita Ferrero-Waldner. Le chef de la diplomatie tchèque a pu déclarer, après celle-ci, qu'il appréciait sincèrement la main tendue par la partie autrichienne. Lors de leurs entretiens de lundi, les deux ministres ont aussi abordé la préparation des entretiens sur les relations tchéco-autrichiennes. Le 12 décembre, en effet, le Premier ministre tchèque, Milos Zeman, devrait rencontrer le chancelier autrichien, Wolfgang Schüssel. Prague et Vienne devraient signer un accord qui, selon les milieux diplomatiques tchèques, conduirait à l'abolition du problème de la centrale nucléaire de Temelin, dans les rapports entre les deux pays. Cela ne veut pas dire que tous les problèmes seront réglés, car la question des Décrets Benes reste très controversée de la part de l'Autriche.