Modification du système des taxes de régulation sur les soins médicaux

Фото: Штепанка Будкова

A partir du 1er avril, les enfants de moins de 18 ans ne devraient plus payer l’ensemble des taxes de régulation sur les soins médicaux. Une exemption annuelle à hauteur de 2 500 couronnes sur les médicaments devrait également concerner les personnes âgées de plus de 65 ans.

Changement partiel, en attendant une nouvelle modification, ainsi pourrait-on résumer une nouvelle partie de l’interminable feuilleton des taxes de régulation sur les soins médicaux que l’opposition cherche à supprimer. Ce mercredi, la Chambre des députés a réussi à imposer le projet modifié par le Sénat qui, s’il est signé par le président de la République, marquera la fin des taxes de régulation pour les enfants de moins de 18 ans. Mais pas de toutes les taxes : les enfants ne paieraient plus les 30 couronnes réglementaires chez le praticien ou le spécialiste, mais la taxe de 90 couronnes pour les services d’urgence et de 60 couronnes pour une journée à l’hôpital serait maintenue. Les députés ont également voté un montant limite de 2 500 couronnes sur les médicaments pour les personnes de plus de 65 ans. Pour la ministre de la Santé Daniela Filipiová, il s’agit d’un bon compromis, même si la social-démocratie le voit autrement :

Daniela Filipiová,  photo: CTK
« La social-démocratie qui pense avoir gagné les élections régionales avec la promesse de suppression des taxes, continuera à jouer cette carte sans tenir compte du fait que les taxes de régulation ont leur raison d’être et que la pratique a démontré leur effet : le nombre de personnes pouvant bénéficier des traitements coûteux a augmenté et le gaspillage des médicaments a cessé. »

L’ancien ministre de la santé et actuel président social-démocrate de la région de Bohême centrale, David Rath, est déçu du projet voté :

« Je pense que ce résultat n’est pas bon du tout pour les citoyens, car les retraités et les personnes qui touchent les pensions d’invalidité sont obligés de continuer à payer les taxes et les enfants n’en sont libérés que partiellement. »

Le succès de la coalition qui a résisté à la pression sur la suppression des taxes a divisé l’opposition, autrement unanime à cet égard. La social-démocratie a reproché aux communistes d’avoir aidé la coalition à voter le projet par la majorité étroite d’une seule voix. Le thème des taxes ne disparaît pas pour longtemps du programme de la chambre : les députés sociaux-démocrates ainsi que communistes ont déjà soumis le projet de leur suppression.