Le Parti civique démocrate doute de l'impartialité de Vaclav Havel
La plainte déposée, lundi, par le président de la République, Vaclav Havel, à la Cour constitutionnelle, contre la loi électorale, a conduit le Parti civique démocrate, l'ODS à douter de l'impartialité du chef de l'Etat: le conseil exécutif de l'ODS a même accusé Vaclav Havel, bien qu'indirectement, d'élitisme.
La plainte déposée, lundi, par le président de la République, Vaclav Havel, à la Cour constitutionnelle, contre la loi électorale, a conduit le Parti civique démocrate, l'ODS à douter de l'impartialité du chef de l'Etat: le conseil exécutif de l'ODS a même accusé Vaclav Havel, bien qu'indirectement, d'élitisme. Rappelons que l'ODS et la social-démocratie sont des initiateurs de la nouvelle loi électorale. Vaclav Havel propose de supprimer certaines stipulations de cette loi qualifiées par lui d'inconstitutionnelles et contraires à la Charte des libertés et des droits fondamentaux. Il s'agit surtout d'éléments qui font pencher l'actuel système électoral proportionnel vers un système majoritaire et qui mettent en doute le système bicaméral.
En allusion évidente à la plainte du Président, Vaclav Klaus, chef de la Chambre des députés et de l'ODS, a déclaré: s'en prendre à la loi électorale adoptée par la majorité des voix fait partie d'une lutte politique dans laquelle il y va du conflit traditionnel avec les groupes d'élite cherchant sans cesse à esquiver la volonté de la majorité...
Par contre, la coalition de quatre plus petits partis d'opposition a salué la décision du Président, puisque l'augmentation du quorum dont les coalitions ont besoin pour entrer à la Chambre diminue nettement leurs chances. La plainte du Président passe par une procédure habituelle, c'est-à-dire qu'elle a été soumise, tout d'abord, à un juge rapporteur. Pour quand, le verdict de la Cour constitutionnelle, même pas son président n'ose le dire, en ce moment.