Nouvelle forme de lutte contre les graffiti
Une initiative intéressante, qui n'est pas nouvelle, vient d'être prise par la mairie de Prague : comment empêcher, en dehors de la répression, que les murs de nos habitations, bâtiments historiques ou autres soient recouverts de « peinture » d'un goût plus ou moins douteux ? La mairie lance une opération portant le nom de « Prague, dans le coeur des sprayeurs ? ». Le raisonnement est simple : la répression est une solution simpliste, alors que l'éducation est plus difficile, mais elle porte ses fruits à long terme. La mairie n'a d'ailleurs pas le choix. D'un côté, les frais énormes du nettoyage des murs souillés par les pseudo-artistes; de l'autre, les protestations de plus en plus fortes des habitants de la capitale et des visiteurs étrangers. La mairie a choisi le dialogue. En général, les graffiti sont considérés comme un dommage à la propriété. La mairie veut offrir la possibilité à cet art alternatif de se développer d'une manière légale. Les graffiti seraient permis et même recommandés sur de grands emplacements en béton, sous les ponts, dans les centres commerciaux, par exemple. Ils seraient interdits sur les façades des bâtiments. La mairie de Prague compte beaucoup sur le Web et le lancement d'un débat au sein de la société.