L'affaire du curé « anticommuniste »
Nous vous avons parlé, déjà, de l'affaire d'un curé tchèque qui, lors des dernières sénatoriales, avait distribué et placardé des tracts appelant à ne pas voter pour le candidat communiste, dans une petite commune de Moravie du sud. Les communistes de la région avaient réagi en le poursuivant en justice, pour offense à la nation, la race et la conviction. La plainte avait été acceptée est le curé risquait plusieurs années de prison. L'affaire a tourné court avec l'arrêt des poursuites en justice, dans le cadre du pouvoir de grâce du président de la République, Vaclav Havel.
Nous vous avons parlé, déjà, de l'affaire d'un curé tchèque qui, lors des dernières sénatoriales, avait distribué et placardé des tracts appelant à ne pas voter pour le candidat communiste, dans une petite commune de Moravie du sud. Les communistes de la région avaient réagi en le poursuivant en justice, pour offense à la nation, la race et la conviction. La plainte avait été acceptée est le curé risquait plusieurs années de prison. L'affaire a tourné court avec l'arrêt des poursuites en justice, dans le cadre du pouvoir de grâce du président de la République, Vaclav Havel. Pour la police, c'est une sorte de précédent, le cas étant apparu pour la première fois. Elle saura, selon les paroles du policier chargé de l'affaire, Frantisek Klimus, comment se conduire, à l'avenir, dans les cas de plaintes semblables émanant des communistes ou autres. Pour l'information, Klimus est un sans-parti. Il se déclare avoir été choqué par le tollé de protestations que l'inculpation du curé a suscitées.